Lettre à Viktor

A peine avait terminé de faire gratter sa plume sur le parchemin qu'elle le plia, le glissa dans une enveloppe, se leva, et courut à la volière.

L'air était frais malgré malgré le retour des beaux jours. Elle se dépêcha et entra enfin dans la volière. Elle était en train d'attacher une lettre à la patte d'une chouette lorsque...

Jo entra dans la volière. Elle voulait poster la commande qu'elle avait faite.
Il faisait frais mais pour Jo, qui était frileuse comme tout, il faisait froid!
Elle eut une soudaine envie de vomir quand l'odeur des fiantes de hibou envie son nez.

Elle porta la main à sa bouche. et se pencha par terre.

Elle espérait que personne ne la verait dans cet état.
Manque de chance elle vit deux pieds un peu plus loin, elle leva la tête et appercue la préfète de Gryffondor, enfin vu l'ecusson qu'elle portait.
Jo la connaissais de nom mais elle ne l'avait jamais vu avant.
Génial, pensa t elle. Il fallait qu'il y ait quelqu'un dans cette volière quand elle voulait y aller et en plus il fallait qu'elle tombe sur la préfète de Gryffondor, pas que Jo ait une dent contre elle, mais avoir envie de vomir alors qu'on est en face de quelqu'un, ce n'est pas vraiment agréable...

Hermione vait entendu du bruit et se retourna. Une jeune fille qu'elle ne connaissait pas venait de faire son apparition et ne semblait pas aller très bien.
Elle se dépêcha d'expédier sa lettre et se déplaça vers elle.

- Bonjour, ça ne va pas?

La Gryffondor lui parla.
Jo ouvrit la bouche pour répondre mais elle en fut incapable. L'odeur qui reignait ici était vraiment horrible.
Sans répondre, Jo se leva tant bien que mal et se pencha à une fenêtre de la volière.
Il lui fallait de l'air pur. Elle s'accouda à la fenêtre et inspira profondement.
Elle répondit tout de même d'une voix rauque a la Gryffondor pour ne pas paraitre impolis:

"ça peut aller..."

- ça me faisait pareil les premières fois que je venais ici. Ensuite on s'habitue plus ou moins à cette odeur particulière. Quoi que... Respire l'air pur. Tu as besoin d'aide?

Hermione ne savait pas si elle devait s'approcher ou non de la jeune fille. Elle ne voulait pas paraître envahissante ou quelque chose du genre. Elle se dirigea vers une autre fenêtre et regarda les hiboux qui arrivaient vers la volière. Il y en avait beaucoup.

Jo regarda la Gryffondor.

" Non c'est bon merci.mais c'est gentil de proposer, en fait d'habitude je ne viens jamais ici. je m'arrange toujours pour éviter de venir."

Jo repassa la tête par la fenêtre pour respirer. C'est alors qu'elle se rendit compte que c'était affreuesement haut.

" en fin de compte, la fenêtre ce n'est pas une si bonne idée... ce que j'ai horreur du vide..."

- C'est comme tu veux. Tu es en quelle année?

Un hibou majestueux entra dans la volière et se posaà côté de Hermione. C'était celui de Viktor. Cela faisait longtemps qu'il ne lui avait pas écrit et le coeur d'Hermione s'accéléra. En oubliant momentanément son interlocutrice, Hermione se dépêcha d'ouvrir la fameuse missive. Lorsqu'elle la lut, ce fut un choc. Une grosse larme se forma au coin de son oeil droit, puis de même à l'oeil gauche.

Jo regarda la prefete de Gryffondor changer subitement de visage. Elle passa de la joie à un visagedont les yeux commencaient à perler de larmes.

Jo en oublia sa nausé et son vertige.

" est ce que ça va?" demanda t elle d'une voix douce

Elle s'en doutait bien , mais quand même... Le retour de Voldemort compliquait terriblement sa vie. Ses parents pouvaient être en danger à cause de son amitié avec Harry, et maintenant Viktor qui ne veut pas mettre sa vie en danger à cause de lui. Même si l'intention était louable, elle se sentait mal. A ce moment, elle se rendit compte qu'il comptait vraiment pour elle, plus qu'elle ne le croyait.

- Pardon? Heu oui. J'ai connu mieux.

Jo regarda attentivement la préfète de Gryfondor.
Cette lettre lui apportait surement de mauvaises nouvelles.

"au fait je ne t'ai pas demandé comment tu t'appelais. Moi c'est Jo... enfin Josephine... mais personne em'appelle comme ça.

Elle tendi la main à la jeune fille.

Hermione serra sa main sans y faire plus attention que ça. Elle s'assit sur le rebord de la fenêtre et baissa les yeux. Il fallait se ressaisir et faire comme si tout allait bien. Heureusement que Ginny serait bientôt là pour en parler.

- Je m'appelle Hermione.

Elle se rappela la façon que Viktor avait de prononcer son prénom ce qui la fit sourire.

Jo serra chaleureusement la main à Hermione. Mais ça n'était pas réciproque.
Jo avait plutot l'impression qu'elle était de trop et que la Gryffondor avait envie de rester seule.

- Bon, et bien, Hermione j'ai été ravie de te connaitre, fit elle avec un sourire triste. Peut être que tu as envie de rester seule alors je vais m'en aller. Peut être qu'on se reverra au détour d'un couloir ^^

Puis Jo prit la direction de la porte.

- Non, tu ne me déranges pas. Je viens juste de me faire abandonner par mon petit ami, c'est tout. Mais c'était assez compliqué puisqu'il était de Bulgarie. Enfin,... Mais c'est fini tout ça.

Elle soupira.

- Tu as quelqu'un pour aller au bal toi?

Elle se rendit compte qu'elle était désormais toute seule.

Jo se tourna vers la Gryffondor.

- Non je n'ai personne. Enfin je dois dire que je n'ai pas trop cherché, enfin... pas osé chercher. J'ai déjà assez de mal à parler avec des gens, mais alors des garçons c'est assez impenssable pour moi.Sinon ce Bulgare, c'était un de ceux qui sont venu l'année dernière?

Une nouvelle élève encore?

- Je ne savais pas que tu étais nouvelle. Même si je ne suis pas préfète de poufsouffle, je suis quand même à ta disposition si tu as besoin de quoi que ce soit.

Elle offrit un timide sourire malgré les circonstances.

- Oui, c'est Viktor, Viktor Krum.

Jo fronca les sourcils et refléchi.
Ce nom lui disait quelque chose. Puis elle eut une révélation !!

- Ah oui! le joueur de quidditch! je vois! Je n'aime pas trop ce sport. Vous êtes resté ensemble combien de temps?

Hermione fit un rapide calcul dans sa tête... Cela faisait presque un an! Quel dommage... Tout ça à cause de ces maudits sorciers noirs...

- Oui, le joueur de quidditch, c'est ça. Nous étions ensemble depuis presque un an. J'étais même alée le voir en Bulgarie l'été dernier. Je tenais beaucoup à lui... Je crois que je l'aimais tout court d'ailleurs. C'est étrange, c'était la première fois...

Sans savoir pourquoi elle racontait tout cela à cette jeune fille qu'elle ne connaissait pas, des larmes coulèrent le long de ses joues. Tu es pathétique ma fille, ressaisis-toi!

Jo était mal à l'aise. Qu'est ce qu'elle était censé faire? Elle n'avait jamais eu faire à ce genre de situation. Jo regarda Hermione pleurer puis se se rapprocha d'elle lentement..

- Et qu'est ce qui c'est passé? Vous êtes disputé? demanda t-elle d'une voix douce.

Peu à peu les sanglots cessèrent et Hermione trouva le courage très gryffondor de parler de tout ça. Sans doute cela lui faisait le plus grand bien. Plutôt que de tout garder en elle, elle préféra se confier.

- Non. Nous nous échangions des tas de lettres. La dernière que je lui avais envoyée datait d'il y a deux mois et il n'avait pas répondu de suite. Ce n'était pas bon signe. D'habitude, c'était trois lettres par semaine au minimum.
Il ^dit qu'en Bulgarie, les mages noirs sont de plus en plus nombreux et que la situation est délicate pour lui, et qu'il ne veut pas qu'il m'arrive du mal. Il a même ajouté que c'était sans doute la meilleure solution de se séparer pour ne pas mettre nos vies en danger.

Jo écouta calmement ce que disait la Gryffondor. Quand cette dernière eut fini de parler, Jo s'assit sur un rebord de fenêtre.

- Tu sais, la famille de mon père est une famille de sorcière très... puritaine. Ils forment un clan et il est très difficile de rentrer dedans, à moins qu'on fasse partie d'une grande famille sorcière de sang pure écossaise, dit Jo en levant les yeux aux ciel. Alors quand mon père rencontra ma mère qui était française et moldu en prime, la famille de mon père, le clan Campbell, fit tout pour les séparer. Ils ont même essayer d'enpoisonner ma mère. Mon père aurait pu décider qu'ils se séparent pour la séxurité de ma mère mais il n'y arrivait pas. Il s'était apperçu qu'il ne pouvait vivre sa vie sans elle. Ils s'enfuirent tous les deux en France pour vivre leur propre vie loin de tout ça, ensemble et ils se batteraient ensemble... Pour en revenir à toi, je pense que Victor à choisit la facilité. Celon lui c'est plus simple de se séparer mais s'il était aussi amoureux qu'il le prétendait, il ferait tout pour se battre afin de pouvoir continuer son histoire avec toi.