Duel psychologique [PV "Le Prince"]

*Poesy était assise sur une chaise en bois, la salle de duel était vide, pas un souffle de vent, pas un souffle de vie, pas un son. On aurait dit que le château était entré dans un profond sommeil comme dans l’histoire de la belle au bois dormant, un conte qu’elle avait lu lorsqu’elle était encore dans son école de moldus. Elle sourit en se souvenant de l’histoire.

Pense : « La pauvre, elle était princesse de quelque part … »

Figée comme une poupée de cire, Poesy avait le regard vague, ses membres étaient engourdis, elle sentait des fourmillement lui parcourir le corps, mais elle ne bougeait toujours pas.
Des bruits de pas résonnèrent alors dans le couloirs, il lui semblait qu’ils venaient de loin, d’un autre monde, les pas s’arrêtèrent alors, la porte commença à grincer, Poesy tourna lentement sa tête vers elle et aperçu une silhouette se dessiner, une forte carrure, un garçon d’environ 1m80, il s’avança un peu dans la lumière de la salle, et Poesy pu enfin découvrir son visage, elle resta impassible, immobile.*

Eden était entré dans la salle de duel, il n'avait pas grand chose à faire d'autre, mais une foi entré à l'intérieur, il ne voyait personne, comme si la salle était désertée, ils devaient tous être dehors entrain de sauter dans le lac pour se rafraîchir, mais Eden n'en avait pas très envies, il aurait préféré se battre en duel, il le faisait pas souvent mais ça l'amusé, il n'était pas très doué, mais ce débrouillait plutôt pas mal, mais bon de toute façon il n'y avait personne, personne sauf une fille, beaucoup plus jeune que lui, elle avait l'air d'être en première, ou deuxième année...

Pense : Magnifique... il n'y a qu'une gamine...

Son idée de faire un duel était tombé à l'eau, ou peut être se battre avec elle ? non mais qu'elle idée stupide, elle ne tiendrait pas deux minutes contre lui, même si Eden se retenait il l'a mettrait au tapis en quelques mouvements...Mais en y repensant il n'était pas obligé de se battre avec elle, ils pourraient tout simplement parler tout les deux, elle avait l'air sympas pour une gamine ... quoi si on veut !

Pense : Allez, go...

Il s'avança vers elle, s'asseyant à côté d'elle, elle était toute petite ( ), elle l'aurait presque fait rire, mais bon. Il passa ses mains derrière sa tête en lui souriant, il respira un bon coup, comme avant de se jeter à l'élastique...

"Salut...".

*Poesy avait suivit les mouvements du Prince depuis son entrée dans la pièce, elle ne savait pas ce qu’il venait faire ici, quoique…Elle ne savait pas non plus ce qu’elle était venue faire là…Il avait l’air de refouler un rire ou elle ne savait quoi. Elle le vit s’asseoir près d’elle, il la salua, elle attendit que le silence fût complet avant de murmurer d’une voix douce :

-Salut…

Elle le regarda pendant quelques instants avant de lui dire d’une voix un peu plus forte et beaucoup moins timide en lui tendant la main :

-Prince Eden de rien ?!…Je suis la Petite Princesse Du Pays De Nulle Part…

Pense : « C’est nul d’être prince de rien ! »

Elle se redressa sur sa chaise.*

Eden la regardait avec des yeux ronds, il n'y avait que Deneb qui l'appelait, quelque fois, Eden, Prince de rien. D'où elle pouvait connaître ça ? C'était une amie à Deneb, ou peut être qu'elle pouvait fouiller dans ses pensés, et elle ? Elle se disait princesse de nulle part ? c'est quoi ce sketch, elle était folle ou quoi ?
Mais Eden ne disait rien, trop "choqué" pour répondre quelque chose à cette fille.

Pense : Il lui manque quelques neurones à celle-là...

Il l'avait levé ses mains de derrière sa tête pour les remettre sur ses jambes, réfléchissant à ce qu'il pourrait bien lui dire... ou peut être qu'il fallait courir sans rien lui dire et se cacher dans un placard du château...

Pense : Peut être que si je lui dis qu’un professeur m’attend, elle me laissera partir…

Impressionnant, Eden avait peur de rester avec une fille qui avait quelques neurones en moins, ce n’était pas de sa faute à cette pauvre petite fille, elle était née comme ça, il ne fallait pas la blâmer…après un moment Eden pensait rester là avec elle, essayant PEUT ETRE, de faire connaissance avec elle, la fille aux neurones en moins…

" Euh… Enchanté, et ton prénom c’est quoi ? "

*Poesy attendait, attendait que le Prince e dise quelque chose, attendait que le silence se brise, mais rien, Le Prince n'avais pas l'intention de parler...Pour l'instant...Il abaissa ses mains et donna l’impression qu’il réfléchissait, à quoi, elle ne savait pas…Il lui demanda son prénom, elle se tu, le laissant attendre comme il l’avais faite attendre.

Pense : « Nan mais il est complètement maboule ! Goujat ! »

Elle prit un air hautin, regardant droit devant elle et de sa voix la plus sèche, elle répondit enfin à la question du Prince de Rien [Rien Du Tout !] :

-Princesse Poesy …E toi Prince ? C’est quoi ton prénom ?

Elle tourna vivement sa tête vers le Prince et le regarda dans les yeux.

Pense : « Ouch…Je me suis faite mal au cou…ça m’apprendra à être aussi brusque… »

Elle cligna des yeux et se retint de porter sa main à son cou. *

Eden continuez de la regarder avec des yeux ronds, elle était très, mais très étrange, elle avait l’aire d’une fille sortie tout droit d’un asile, peut être que c’était le cas, et Dumbledore, qui avait pitié d’elle, l’avait recueilli. En plus, elle se répétait fortement, enfin pour lui, elle avait dit son prénom il n’y a pas cinq minutes et elle lui demande ? C’est quoi ce délire !!

Pense : Mais qu’est-ce que je fous là moi ? Pourquoi ne suis-je pas sorti comme tout le monde ?

En plus elle avait l’air de se mettre en colère…Peut être qu’elle allait se lever et l’attaquer ? Non, elle ne ferait pas ça, c’est une princesse après tout !

Pense : Mais qu’est-ce que je raconte encore comme conneries ! Ce n’est pas une princesse, c’est une fille normale comme toi, euh non ! Comme les autres filles !

Eden devenait fou ? Ou c’était elle qui déclenché ça, faut croire que c’est vrai, le comportement change en fonction des personnes fréquentées, peut être qu’il devrait faire comme si de rien était et l’oublier, peut être que ça pourrait marcher qui sait ? Mais une fois de plus le petit Eden préférait répondre à la petite fille aux neurones en moins…

"Eden… "

*Poesy écouta la réponse du prince, elle n’en revenait pas, il s’appelait vraiment Eden ! Elle se tourna vers lui, toujours aussi droite et fière, et le regarda longuement en le détaillant, elle remarqua ses chaussures noires, vraiment noires pas comme les siennes qui étaient devenues grises à cause la poussière, sa robe impeccable, sans aucun pli, elle remarqua ses cheveux bien coiffés.

Pense : « Ah !! Il doit sûrement avoir des sujets cachés dans le château ! Je comprends maintenant ! »

Elle croisa son regard et lui dit d’un air hautain en regardant droit devant elle :

-C’est nul d’être Prince de Rien !

Elle se retourna vers lui, son visage avait changé depuis qu’ils avaient entamés leur discussion, elle ne savait pas trop pourquoi d’ailleurs.

Pense : « Il est Zarbi comme prince …Moi au moins j’ai l’allure d’un vraie princesse ! Bon…Sauf les chaussures … »

Après un moment de silence elle lui demanda le plus sérieusement de monde :

-On fait vis où quand on est prince de rien ? Moi je vis [ou peu être « ne vis »] nulle part mais je ne sais pas ce que je dois faire …

Poesy regarde le Prince d’un air interrogatif.*

Pense : Tu devrais te jeter d’un pont ! Voilà ce que tu devrais faire cocotte !

Eden sourit, il n’allait pas lui dire ça naturellement, mais ça lui brûlait les lèvres, mais il arrivait quand même à se retenir de ne pas lui dire, bien entendu… Prince de rien… pour lui c’était clair, cela voulait dire qu’il était comme tout les autres, enfin comme tout les autres… on peut toujours rêver hein ?

Pense : J’en suis qu’elle me prend pour une poire la princesse à deux sous !

Il la regardait, mettant ses mains dans ses poches, à vrai dire, il s’ennuyait un petit peut, il aurait tellement préféré un duel, mais il n’allait tout de même pas se battre contre une gamine de onze ans, il avait largement l’avantage sur elle, même si elle ne l’aurait pas chercher, il aurait bien pu transformer son duel, en un simple entraînement de première année…

Pense : Faire un Duel ? Ou ne pas faire un Duel ? telle est la question…
Petit ange d’Eden : Non mais vraiment ! Faut que t’arrêtes là, sinon je démissionne !
Petit Démon d’Eden : Chiche ?
Pense : La ferme tous les deux ! je réfléchis
Petit Ange : Alléluia ! Merci seigneur ! il a un cerveau…
Pense :

Puis après une étrange discussion avec lui et ses consciences, très euh…. Consciencieuses, Eden sourit à la princesse sans neurones et dit :

Un duel ?

*Poesy cru entendre quelque chose, mais elle n’en était pas sûre, elle répéta :

-Un duel ?!

Il sourit, c’était bien ça, il lui avait proposé un duel, elle allait entrer dans une colère folle, elle allait exploser de rage, mais finit par se contenir.

Pense : « Nan mais il est malade ? Les princesse ça se bat pas !! En duel avec un prince en plus ?! Nan mais il ignore tout des règles de le diplomatie ou quoi ? Il veut une guerre ou quoi ?! »

Elle se releva et fit le tour de la salle, semblant réfléchir.

Pense : « Mais …Puisque je suis princesse du pays de nulle part…J’ai mes propres règles non ?!...et puisque lui est prince de rien…Il n’avait donc pas de règles… »

Elle revint vers l’endroit où elle était assise, se plaça en face du Prince et lui dit d'un air de défi, en le fusillant du regard :

-C’est d’accord…

Elle lui tourna le dos et se dirigea vers l’estrade qui servait de terrain de combat. Elle sortit gracieusement sa baguette de sa robe de sorcière, et le fit tourner entre ses doigts, attendant que Le Prince ne la rejoigne.*

Elle avait l’air intéressée, Eden trouvait ça plutôt bizarre, elle voyait bien qu’Eden était plus grand qu’elle, beaucoup plus grand, mais elle voulait quand même se frotter à lui, ou plus simplement, ce battre avec lui.

Pense : Elle ne tient pas beaucoup à la vie celle-là, elle serait même prête à se battre avec l’autre courge déconfis…

Cette remarque à lui même le faisait rire, elle était très sûre d’elle pour une jeune fille de seulement onze, douze ans. Lui il n’était pas comme ça à son age, il s’imaginait toujours que s’il mettait en grand en colère il serait écrasé par sa grandeur, mais surtout par son poids. Faut dire qu’avant qu’il atteigne ses quinze ans, Eden était tout maigrichon et pouvait s’envoler en un seul coup de vent trop fort, mais maintenant ça allez mieux, il s’était « développé », prenant plus d’assurance. En fait on s’en fou mais je voulais le préciser, qu’Eden était devenu un grand costaud… donc, Eden se leva, laissant sa baguette à l’avant de son jeans, il savait qu’il allait gagner, parce que s’il gagnait pas… Ca serait la honte !

Pense : Je lui fais mal ? Ou non ?

Eden, une fois sur l’estrade, sortit sa baguette de son jeans, et la tenait fermement dans sa main droite.

Je suis prêt…

Il sourit à la princesse sans neurones pour ne pas l’effrayer.

*Lorsque Le Prince monta sur l’estrade et se mit en garde, un sourire aux lèvres, Poesy sentit le pouls de son cœur s’accélérer, elle se mit en garde à son tour et remarqua le sourire accroché aux lèvres de son compagnon de duel, elle ne savait pas trop ce qu’il voulait dire, était-il moqueur ou se voulait-il être rassurant ? Poesy chassa cette image de son esprit et se concentra, elle ne se soucia guère de la taille du Prince, ni de sa forte musculature, et se concentra. Elle n’avait qu’un sort utile à sa portée…Elle s’éclaircit la gorge et s’adressa au Prince Eden :

-A trois on commence …1…2…3 !

Elle attendit un tiers de seconde, et voyant que rien ne se passait, elle brandit sa baguette et cria :

-Petrificus Totalus !!

Le corps du Prince se raidi, comme s’il avait été paralysé, il vacilla un instant avant de tomber en arrière, Poesy se dirigea vers lui, et explosa de rire :

-C’est tout ce que tu sais faire Prince ?

Puis elle se baissa, prit la baguettes des mains du Prince, la regarda un instant, puis la lui fourra dans le nez en souriant, l’air inconscient. Elle ne savait pas qu’elle effet cela faisait, et le Prince ne pouvant ni parler ni bouger ne pouvait rien exprimer. Elle scruta ses yeux à la recherche d’indices sur son confort…Ou sa douleur...
Elle s'accroupie et retira la baguette magique de la narine de sa victime en souriant toujours, l’air de rien, puis l’essuya avec les vêtements de son propriétaire.

Pense:" Et maintenant comment je fait pour le dépetrifier ?"

Elle rendit sa baguette au Prince, espérant qu'il ariverait à conjurer le sort ...*

Eden fut surpris il ne s'attendait pas du tout à ce que Poesy, ou plutôt la princesse sans neurone. Il ne comptait pas la voir compter aussi vite, c'était à cause de ça qu'il avait été touché par le sort de la princesse. il était par terre à ne rien dire, totalement paralysé devant elle, les sorts dans ce genre là ne plaisaient pas à Eden, mais pas du tout, il détestait être impuissant...surtout face à une fille de douze ans. Il ne pouvait pas rester comme ça ! Il fallait qu’il se débrouille pour redevenir normale et se venger de cette princesse sans aucuns neurones, car maintenant c’était sûr, elle n’en avait aucun ! Pas une seule trace de neurones dans son petit cerveau d’adolescente.

Pense : Non mais pour qui elle se prend celle-là…

Puis elle lui mit, quoi ?! Elle lui avait mit sa baguette dans son propre nez ! Mais ou est ce qu’elle se croyait celle-là. Elle était débile et en plus de ça, elle était aussi dégoûtante à souhait. Un vrai troll cette fille, aussi dégueulasse qu’un Elfe de Maison (Pardon Hermione). Sur le coup, Eden croyait vraiment qu’il allait lui briser les os, là maintenant, de suite, sur place et ça, pour son plus grand bonheur.

Pense : La première chose que je vais faire en bougeant, c’est de lui arracher la tignasse qui lui sert de cheveux !

Puis la petite princesse sans neurones eut la bonne idée de lui remettre sa baguette dans la main, c’était parfait avec ceci il pouvait annuler le sort et la tuer sur place. Mais quelque chose n’allait pas, la petite princesse sans neurones avait l’air apeurée, peut être qu’elle n’avait aucune idée de la façon de le libérer… Puis Eden eut une idée…

Informulé : //Finite Incantatem//.

Tout ses muscles se décrispèrent, mais Eden resta immobile devant la jeune fille, il voulait la voir en train de se faire peur à elle même en la laissant croire qu’elle était dans de beaux draps. Donc, Eden toujours immobile, s’empêchant de ne pas bouger et de respirer le plus doucement possible, il la regardait, avec un sourire à l’intérieur.

Pense : La Pauvre, elle va angoisser pour rien…

*Poesy contempla le Prince, elle savait bien qu’il aurait pu se libérer de l’emprise du sortilège mais elle avait l’impression qu’il n’en était rien. Elle fit le tour du corps de son Prince, l’air perplexe, en se demandant ce qu’elle pouvait bien faire, elle fourra ses mains dans sa poche et sentit quelque chose de dur au fond de celles-ci, elle se saisie des petites graines dans sa poche et lorsqu’elle comprit de quoi cela s’agissait, elle les fourra toutes dans la bouche du Prince en l’aidant à les mâcher en manipulant sa mâchoire.

Pense : « Les haricots magiques devront l’aider à récupérer ! »

Mais rien ne se passa, elle se releva, essayant de réfléchir à un moyen de le délivrer du sort qu’elle avait lancé sans connaître le contre sort…Puis, elle eut soudainement une idée, elle sentit son cœur battre dans sa poitrine. Puis, la crainte l’assaillit…

Pense : « Mais …Il n’y a ni Jo, ni Adeline dans les parages … »

Sa conscience [Parce qu’elle en a une…] : « Mais fait le toi-même ! »

Pense : « Mais t’es folle ?! »

Sa conscience [Perce qu’elle est toujours là] : « C’est comme tu veux alors …Reste là comme ça en attendant le messie…Je suis sûre qu’il viendra ! »

Pense « Rho tait toi ! Et vas-t-en ! J’ai besoin de me concentrer pour faire ce que je vais faire ! Ça va être ma première fois ! »

Conscience absente, veuillez la rappeler ultérieurement.

Poesy, qui s’était éloignée quelque peu, se dirigea vers le Prince, elle se mit à genoux, balaya le visage angélique de celui-ci, approcha son visage du sien, et déposa un léger baiser hâtif sur ses lèvres. Elle s’éloigna pour voir si le sort était contré, mais le Prince ne bougeait toujours pas. Poesy s’énerva soudainement, elle détestait se sentir impuissante. Elle se releva, s’éloigna un peu du corps toujours inerte, puis s’approcha encore.

Sa conscience [Parce qu’elle est revenue] : « Nan, tu va pas faire ça ! »

Pense : « Si ! J’y suis obligée ! »

Elle retira sa robe qu’elle déposa par terre, arrangea ses vêtement, se dirigea vers son Prince en se plaçant juste au dessus de lui, puis…Elle leva son pied, sans remarquer l’expression de crainte dans les yeux d’Eden, et ses geste qui le trahissaient, et elle le rabattit presque aussitôt sur les parties reproductives du Prince. *