Loin des rumeurs (PV 2-3 nouveaux inscrits)

hj : suite de ce sujet
Parallèle à ce sujet, à titre informatif

Jonathan s’était levé de table et avait annoncé à Joséphine et Isis qu’il irait mangé en haut de la tour d’astronomie. Mais il prit plutôt le trajet de la volière, sans trop savoir pourquoi. En fait, les bêtes ailées lui manquaient simplement. Alors qu’il montait les escaliers, Jon entendit la voix de sa bien-aimée dans sa tête :

Isis Kitlee a écrit:: Jonathan…

"Oui, Isis? Qu’y a-t-il?"

Aucune réponse. Soit Isis n’avait pas entendu sa réponse, soit elle s’était elle-même répondue, bien que le ton de sa pensée ressemblait plus à un appel. Jonathan déboucha, au bout de quelques marches, dans la volière où hululaient des centaines de volatils.
Jonathan croqua dans un éclair à la vanille, puis se prit une pomme. Pourquoi commencer par le dessert? Parce que sa mère n’était pas là pour lui dire quoi faire et que, étant donné son appétit, Jonathan savait fort bien qu’il parviendrait à manger toute son assiette.
Il était monté pour avoir la paix, suite aux cris de Purdey, qui avaient entraînés une -presque- vraie émeute, mais se rendit bien vite compte que dans la volière, la paix était toute relative, quand un hibou chapardeur tentait de lui subtiliser un bout de viande ou qu’un hibou 747 ne lui larguait pas… passons.
Jonathan mangeait donc innocemment dans la volière, le nez bouché par une grippe qu’il avait attrapée deux jours auparavant. Innocemment, tel que mentionné, parce qu’il n’était pas au courant de ce que l’école entière savait à présent : Sous l’effet d’un sortilège, Ernest et Isis s’étaient laissé aller à assouvir leurs instincts amoureux.
Jonathan ignorait donc totalement ce drame qui se déroulait de nombreux étages plus bas, lorsqu’il entendit des pas dans l’escalier. Finalement, il aurait un peu de compagnie!
-Bonjour?

* Elle tenait dans son poing fermé ce qui avait été jusque là une lettre calligraphié de main de maître par le secrétaire de son cher père. Quoi de mieux pour commencer la journée qu’une bonne nouvelle comme celle qu’elle venait d’apprendre ?Au premier abord on ne pourrait pas le croire au vu de l’état de la lettre mais sa réaction avait simplement été l’exact contraire de ce qu’elle ressentait intérieurement : une joie plus intense ! Elle ne pouvait s’empêcher de sourire et son sentiment transpirait clairement à travers ses gestes ou sa façon d’être qui était bien différente de celle qu’elle arborait d’habitude.

Suite à cette heureuse découverte, elle avait tout de suite pris sa plume en main pour écrire sans tarder une réponse à son paternel en prenant soin de ne pas laisser transparaître ses sentiments profonds ce qui équivaudrait à casser net ses espoirs de rester seule chez elle pendant les vacances d’été. Pendant que la plume grattait le parchemin, ses pensées s’envolaient vers d’autres cieux plus roses. Elle se voyait déjà sur ses terres natales, dans sa serre, revoir Alan, ce cher Alan …

Courant à moitié, elle grimpa deux à deux les marches menant à la volière et s’arrêta à mi chemin de la grande cage en entendant une voix l’interpellée. Elle se retourna vivement, sourire aux lèvres *

« Bonjour ! »

* Décidément bien différente de d’habitude … *

[hj : Pas nouvelle mais je ne poste pas beaucoup avec. J’espère que ça va quand même ^^]

Jonathan sourit à la nouvelle arrivée, après avoir avalé sa bouchée, énorme il va sans dire, de tartine aux groseilles et à la rhubarbe. Il avait d'ailleurs une petite tache rosée sur l'une de ses incisives supérieures.

-Tu en veux?

Il tendit la main, offrant quelques dragées surprise, un morceau de chocolat blanc ou une fraise, selon le goût de la jeune serdaigle. Il allait reporter son regard sur le petit napperon dans lequel siégeait royalement une part de pâté de saumon fumé lorsque son regard fit plutôt la vrille : il venait encore d'entendre la voix de Isis dans sa tête. Parfois il s'y habituait, parfois il ne pouvait s'empêcher de l'entendre. Sans trop se poser de questions sur cet étrange phénomène, il écouta, bien que ce fut impoli envers Allanah, qui ne devait plus rien comprendre :

Ca devrait être toujours comme ca, simple et naïf...

"De quoi tu parles, cocot'cinelle? Mais je suis d'accord, simplicité et naïveté sont deux mots d'ordre cools!"

Attendant une réponse qui ne venait pas, l'esprit de Jon finit par retourner en ce bas monde où il se rappela qu'il n'était plus seul. Rougissant un peu, il prit une part de pâté puis indiqua

-Je te conseille un petit duc. Ils sont rapides et relativement infatiguables sur de courtes distances. À moins que tu veuilles envoyer une lettre outre-mer... Alors les chouettes lapones sont très conseillées. Moins rapide, mais plus endurantes.

Il avait pointé un volatile qui semblait particulièrement vigoureux de chacune des espèces, mais il se disait tout de même que le choix devait rester à la discrétion de la messagère!

[HJ : de toute façon, je crois que je vais laisser ouvert... Et puis le but était de faire rencontrer de nouvelles personnes à Jonathan (et d'aider à l'intégration de nouveaux!!)]

* Les yeux plissés, elle regarda le jeune homme qui avait complètement oublié sa présence, comme si son esprit était appelé ailleurs. Elle avait d'abord était ébahis par la quantité de nourriture qu'il pouvait ingurgiter en une seule fournée et avait sentie poindre un sourire difficilement répressible. Mais maintenant ... Bah c'était pas si grave que ça, elle sourit de nouveau en acceptant d'un signe de tête à sa proposition. Elle mourrait de faim, la bonne nouvelle de la journée lui ayant complètement fait oublié de manger pendant le repas. *

"Merci Le Théo

"

* Ne sachant pas vraiment si il était toujours de ce monde, elle lui chippa un morceau de son chocolat et attendit qu'il reprenne pied avec la réalité et écouta ses explications sur les chouettes et hiboux de l'école. Quelle culture ... *

"J'ai mon hibou propre. Je le crois capable de faire n'importe quel trajet en un temps record ... "

* Elle reporta son attention sur l'immense cage et chercha du regard le hibou. Quand elle le repéra, elle tendit la main en marmonnant de vague compliment pour le volatile. C'est qu'elle était narcissique la bestiole ! Elle ne daignait descendre de son perchoir qu'après force flatterie. La seule personne la faisant descendre sans effort était sa belle-mère. Après quelque minute de ce manège, elle fourra sa lettre à la patte du hibou tout en lançant par dessus son épaule pour Jonathan ... *

"Tu m'as l'air de t'y connaître en hibou .... "

* Bataillant ferme, elle tentait encore de mettre sa lettre à la patte de son postier volant qui battait furieusement des ailes ce qui avait pour conséquence de la décoiffer et de lui griffer le visage. La Serdaigle réussit finalement à l'attacher et le volatile se calma aussitôt. *

Profites-en bien mais un jour tu passeras à la casserole sale bestiole et tu rigoleras moins là !

* Sofflant sur ses cheveux pour les remmettre vaguement en place, elle les plaqua en arrière d'un geste rageur. Regard incendiaire au hibou qui la regardait d'un air majestueux l'air de dire: "Tu te donnes en spectacle ma fille.". Elle se rapprocha du Poufsouffle, l'oiseau en équilibre au bras. Que pouvait-il bien penser de cette scène de "ménage" ? *

"Ma belle-mère aussi s'y connaît. Elle éléve des tas de hibous, chouettes de toutes les espèces. Elle m'a offert ce ... magnifique oiseau quand j'ai enfin accepté de venir à Poudlard. C'était l'un de ses meilleurs mais il a une particularité qui lui est propre ... Il adore la chair humaine."

* Elle avait énoncé cette affirmation d'une voix calme. Elle adorait faire ça et voir la tête que les gens avaient après l'avoir entendu. Son plus mémorable souvenir avait été le jour où elle avait fait la même chose pour l'une des nièces de sa belle-mère. Elle lui avait dit la même chose sans ciller et l'entaille qu'elle portait au bras, entaille faîtes par les serre du hibou, ne faisait que renforcer ces dires. Discrétement elle avait titillé l'oiseau qui avait protesté par force hululement perçant et démonstration de battement d'ailes. Après s'être à moitié évanouit dans la volière familiale elle était partit en courant en poussant des cris perçant comme si elle avait le diable à ses trousses. Allanah avait tenu quelques secondes avant d'éclater de rire au point qu'elle avait dû s'assoir pour ne pas finir à terre, à se tordre d'hilarité. Elle avait pris la correction de sa vie mais qu'est ce que ça lui avait fait du bien ! Depuis elle le faisait toujours pour voir comment chacun réagireait et si il éxistait au monde personne plus stupide que cette peste de nièce. *

Loin d'ici...

"Hein? Quoi loin d'ici... Il... il n'y a plus rien, loin d'ici..."

Quelque peu troublé par Isis, Jonathan ne put s'empêcher de rougir au compliment de la jeune serdaigle. Après avoir rougit parce qu'il s'en voulait d'avoir insulté son hibou. Signe qu'il était toujours lui-même malgré les percées de sa copine dans son esprit. Signe aussi qu'il réussissait un exploit pour un mâle de son espèce : porter attention à deux "conversations" à la fois...

Jonathan observait Allanah se battre -littéralement- avec son hibou, sans comprendre comment elle pouvait avoir autant de difficulté alors qu'elle avait la bonne technique... Était-ce un hibou si farouche qu'il fallait le contentionner pour obtenir un résultat rapide auprès de la bête? Et Jon détestait voir un animal contentionné. Il avait beau savoir qu'ils ne souffraient pas, il avait toujours l'impression de les voir grimacer...

"Ou peut-être qu'il n'aime simplement pas porter des lettres, ou être touché", pensa Jonathan en voyant le volatile se calmer dès que la lettre fut attachée.

Chouettos! La belle-mère aussi s'y connait en hiboux, chouettes et compagnie! De quoi, enfin, avoir une vraie bonne discussion intéressante! La perspective alléchait Jonathan, mais...

"Hein? De quoi elle me parle? Un hibou mangeur d'homme? De cette taille? C'est une farce?"

Jonathan cligna des yeux, grimaça. Les sourcils froncés, il répondit, lentement au début, puis de plus en plus rapidement :

-Euh... c'est assez rare... Voire je n'ai jamais entendu parler de quelque chose du genre... Habituellement, cette espèce se contente de manger rats, mulots et alouette... Vous lui donnez la viande comment?

Il avait totalement oublié que ladite viande avait pour origine ses congénères. Nourrissaient-ils l'oiseau à la cuiller? Laissaient-ils des cubes de viandes coupés, ou hachés, dans sa cage? Déchiquetait-il lui-même ses proies? Pourtant, son bec n'était pas fait pour ce genre d'opérations de déchiquetage!

* Silence.

Il l’avait prise au sérieuse ? Nan parce que bon … Contrairement aux personnes à qui elle avait dit cela, il prenait la nouvelle étonnement bien. Pas de crise, pas de hurlement et il ne se sauvait pas ventre à terre. C’est vrai qu’elle n’avait pas joué la comédie comme d’habitude, comme avec la nièce de sa belle-mère par exemple Rolling Eyes

Mais elle avait une bonne raison : il ne semblait pas méchant. Cette nièce était une peste, toujours la première à faire des trolleries et tout mettre sur le dos de quelqu’un d’autre. Le poufsouffle était … enfin il l’était quoi. Il inspirait confiance en somme.

Le laissant à ces pensées de « comment nourrir les hiboux de chair humaine ? », elle se dirigea vers les hautes fenêtres qui permettaient le passage des volatiles. Comme de par hasard (il aimait la mettre en rage), Ivanhié, c’est le nom (stupide) choisit par sa belle-mère pour le hibou, en décida autrement. D’une pression sur le bras de la Serdaigle, il décolla et se mit hors de portée de la jeune fille. *

Calme, restons très calme …

« Redescend de là espèce de volatile stupide ! »

* Voyez le sens qu’elle donne au mot calme … Mais il fallait dire pour sa défense qu’on ne pouvait pas rester calme devant une pareille bestiole ! Inspiration, expiration. De nouveau maîtresse d’elle-même, elle se posta en dessous d’Ivanhié, me contentant pour l’instant de le fusiller du regard. Elle ne devait sûrement pas faire peur car, se moquant suprêmement de la Serdaigle, il avait le bec fourré dans son plumage. *

« On ne lui donne pas nous même, il se sert tout seul. »

* Il avait maintenant laissé de côté son plumage pour s’atteler à la tache d’enlever la lettre qu’elle avait eut tant de mal à accrocher à sa patte. *

« Ivanhié, arrête ça tout de suite ! »

Ma parole, je vais jamais m’en sortir …

* Soupir *

Jon, pardonne-moi, je t'en supplie pardonne-moi.

"Oh mais tu sais, cocinelle, que tu es pardonnée depuis le premier de nos baisers et que chaque nouveau bisou te pardonne un peu plus. Tu le sais? Je ne t'en veux plus pour le lac, ne t'en fais pas!"

Voyant que Allanah ne lui répondait pas, Jonathan se dit qu'elle considérait soit la question sans importance -mais alors, pour qui se prendrait-elle pour agir ainsi- ou bien elle n'en avait aucune idée et montait un bateau à Jon. B semblait plus plausible, surtout que Jonathan était très conscient de sa naïveté!

La jeune serdaigle continuait ainsi de se battre avec son volatil. Deux têtes dures, de toute apparence, ce qui fit sourire tendrement le poufsouffle. Qui sortirait victorieux de cette épique querelle à laquelle Jon n'osait pas se mêler?

Il eut alors une illumination et sortit une petite boîte d'une de ses poches en se disant :
"Ça pourrait toujours marcher, qui sait?"

Il l'agita ensuite, laissant le bruit caractéristique du miamhibou emplir la volière. Voyant les regards de dizaines de hiboux se tourner vers lui, Jonathan émit un petit :

-Ooups, j'ai sûrement déjà eu de meilleures idées...

Loin des rumeurs (PV 2-3 nouveaux inscrits) Merde

* Mais bien sûr, pourquoi n'y avait-elle pas pensé ?!

Tout sourire, elle se tourna vers le Poufsouffle. Elle savait maintenant comment elle allait faire pour que cette maudite lettre reste bien sagement en place sur la patte d'Ivanhié et c'était lui, Jonathan, qui allait l'aider. Quelque fois, elle se demandait pourquoi elle n'avait pas ces éclairs de génie plus tôt. C'est vrai, cela lui aurait évité, si on prenait le cas d'aujourd'hui, d'avoir les cheveux ébouriffés ainsi que cette scène normalement réservé à ... l'intimité.

Inpulsivement, elle s'approcha et lui prit la main tout en se demandant si c'était obligatoire pour qu'il accepte ... Bah autant faire les choses comme elle venait, même si ce n'était pas dans sa nature habituelle. *

"S'il te plaît ... "

* Sans rien dire de plus, elle le tira pour qu'il soit à la hauteur de son hibou. C'était ce qu'il fallait faire ! *

"C'est une merveilleuse idée ... si tu veux que tous les hiboux et chouettes de Poudlard se jettent sur toi ! Le Enki

Mieux vaut ranger ça je crois, non ?

Et ... est ce que tu pourrais ... l'appeler ?", rajouta-t-elle en pointant Ivanhié du doigt.

* Si tout se passer bien, dès que Jonathan l'aurait appeler, le reste irait comme sur des roulettes et elle aurait l'extrême joie de voir la clé de sa liberté s'envolait vers ses destinataires. Quand elle y pensait ... elle pourrait en sauter de joie. Mais ce n'était pas le moment, pas maintenant, pas devant un témoin !

Sans gêne.

"Euh... là je suis confus! Qu'est-ce que j'ai dit de mal, moi?"

Jonathan, je t'aime, me pardonneras-tu.

Le Egon

"Attend, qu'est-ce que je viens de dire, euh penser? OUI, c'est correct ma douce-folle!"

Se disant que ce devait être bien plus lui qui passait pour un fou, en ce moment, qu'elle, Jonathan eut un petit sourire en coin. En fait, il lui semblait qu'il devait avoir l'air de moins en moins absent lorsqu'il télépathissait (ouais, chouette verbe!) avec sa chérie... mais ce n'était peut-être qu'une impression. Enfin... pour l'instant il y avait plus important : se débarasser d'un troupeau de chouettes et de hiboux affamés.

C'est à peu près lorsque la jeune serdaigle de... 3e année lui déclara
Mieux vaut ranger ça je crois, non ?
-Hum... Oui bien sûr...

Que Jonathan s'aperçut qu'elle tenait sa main libre (qui n'était plus libre, d'ailleurs...). Il avait voulu effectuer un transfert de main pour mettre le miamhibou dans sa poche gauche, mais quelque chose suivi sa main gauche lorsqu'elle approcha de la droite...
"Gné?"
Il rangea donc la nourriture dans sa poche droite, tout en écoutant la demande de Allanah, presque perplexe. Heureusement, ce n'était qu'une toute petite demande d'appeler son volatil...
Parce que Jonathan craignit un instant, main dans la main et tout le tralala, une demande en fiancailles ou quelque chose comme ça. Isis lui avait parlé de la petite orthosiphon de serdaigle (qu'elle vénérait carrément Sacha et qu'il ne serait pas surprenant qu'elle le demande en mariage) et Jonathan venait de se poser la question "C'est possible que ça m'arrive?". Apparemment, non, à son grand soulagement. Il décocha un regard en flèche à la demoiselle et tenta d'appeler l'oiseau, désirant réellement y parvenir parce qu'il n'avait pas envie de voir la fureur de l'aiglonne.

-Ivanhié... Van... Ivi... Nié... Non, ça c'était pas beau... Ivanhié? Nini? Viens ici, mon bel oiseau!

Merci, merci !

* Comme quoi, il suffisait simplement d'avoir une idée du tonnerre, de demandait et hop votre problème était résolu. Encore une fois dommage de pas l'avoir eu avant Pas ma faute

Pendant qu'il prenait la peine d'avancer vers le centre de la volière où tous les hiboux et chouettes étaient rassemblés, la Serdaigle commença lentement mais surement à reculer vers le fond pour être le moins possible dans la vision du rapace. Parce que pour réussir le tour de force de laisser un message sur la patte de son hibou, c'était bien qu'elle ne soit pas visible à ses yeux. Dès qu'elle fut renfoncer dans un coin plutôt sombre de la voliére, Ivanhié prit gracieusement son envol (faut savoir rester classe), tournant en l'air, comme flairant une entourloupe quelconque. Ne voyant surement aucun danger, il répondit à l'appel de son peut être admirateur et se percha sur le bras du Poufsouffle, enfonçant ses serres juste ce qu'il fallait ... Enfin ça, elle le pensait. Il n'était pas du genre à blesser quelqu'un d'autre qu'elle de toute façon Le Nanda

Mettant ses mains en porte-voix, la jeune fille lui donna les consignes qu'elle ne lui avait pas donné quand elle lui avait demandé d'appeler Ivanhié.

"Voila, maintenant remet en place la lettre, serre bien le tout, donne lui vite fait du maimhibou, une caresse, un ou deux compliments et tu pourras le laisser partir."

* Sa voix d'outre-tombe donnait à ses directives une intonnation plus pressante, comme si elle ne mesurait pas l'aide (providentielle) que le Poufsouffle lui donnait en s'en occupant. Si tel était le cas que prenait les pensées ou la faon d'être du garçon, il faudrait qu'elle s'en excuse dès que la voie serait libre ... *

Mon cœur, mais je ne sais pas l'écouter... Jon écoute moi et aide-moi, pardonne moi, je voulais pas avec Ernest, mais... pardonne moi, je ne voulais vraiment pas...

"Euh, quoi Ernest? Qu'est-ce qu'il t'a fait, qu'avez-vous fait? Ça t'a fait mal?"

Ivanhié à présent sur le bras de Jonathan, une douce pression de ses serres acérées sur son avant-bras protégé par sa seule manche de robe de sorcier, le poufsouffle fut tiré de sa correspondance mentale (et son visage put se libérer de l'expression de mécontentement qui s'y était glissée mais que Allanah n'avait pas pu voir étant donné qu'elle était derrière le septième année) par la voix murmurante et pressante de la serdaigle. Sans se retourner, pour ne pas dévoiler la position de sa complice, il écouta ses demandes et les accomplies presque aussitôt. Il serra donc la lettre autour de la patte et le rapace lui fit comprendre, par une pression légèrement plus importante, que c'était assez serré. Puis, il sortit un peu de miamhibou de sa poche et le tendit vers Ivanhié en lui parlant :

-Voilà mon bel oiseau! Mange ça et ensuite, tu serais bien aimable de porter cette lettre à son destinataire. J'ai confiance que tu réussiras, tu m'as l'air très intelligent et efficace.
"C'est sûr, elle va rire de moi"

Pensa Jon par rapport à la serdaigle, tout en regardant le volatile s'envoler. Lorsqu'il fut suffisament loin, il se retourna et rejoignit Allanah, le regard un peu inquiet.

-Tu penses qu'il s'est laissé duper et qu'il la portera bel et bien?

Jonathan regarda de nouveau par le grand trou dans le mur en haussant les épaules. Il ne le saurait probablement jamais et il s'en fichait (de ne pas le savoir), car au moins il avait rendu service à quelqu'un. Cette pensée lui tira un sourire rêveur, rapidement effacé par la voix dans sa tête.

Écouter mon coeur...
"Euh, bah moi pour l'instant c'est ta tête que j'entends"
Jon
"Oui, c'est bien moi... je peux t'aider Wink

"
...Tu as raison, il ne ment pas tout le temps
"Gné? Mais de quoi tu parles? Je n'ai jamais rien dit de tel! Enfin... je sais même pas de qui tu parles? Qui est menteur? Pas moi j'espère!"
Les pensées de Isis devaient être très fortes pour qu'elles lui parviennent aussi clairement au travers du château entier. Ce n'était jamais arrivé avant. Habituellement, il ne l'entendait penser que lorsqu'ils étaient à proximité... Peut-être était-ce parce qu'elle subissait une forte émotion?

* Toujours aculé dans son coin sombre, elle observait le Poufsouffle avec son hibou. Son visage gardait une expression fermée et concentrée, et il ne lui prenait nullement l'envie, à un quelconque moment, de se moquer de Jonathan pour ce qu'il disait. Combien de fois avait-elle dû user de même subterfuges et de paroles qui sonnaient creuses à ses oreilles pour que ce stupide volatile - contrairement à ce qu'elle pouvait bien dire - fassent ce qu'elle attendait de lui ? Elle avait depuis longtemps arrêter de compter. De toute façon, c'était un rituel immuable et cette fois ci n'échappait pas à la régle, spectateur présent ou non.

Ce qui changeait cette fois, c'était bien le fait que le combat entre l'homme et l'animal n'aura pas durer aussi longtemps que d'habitude, et elle devait remercier bien bas le Poufsouffle pour cela. Il avait été là, au bon endroit et au bon moment. Enfin soit, elle se répétait là.

Elle sortit de ses pensées et regarda la vague forme noir qui s'éloignait et soupira de contentement. Mission accomplie. Elle sortit de sa sombre cachette pour aller à la rencontre de Jonathan qui revenait vers elle, réfléchissant à sa question. C'était difficile à savoir, surtout avec Ivanhié, mais au vu de sa docilité, elle ne devait pas se tromper en répondant par l'affirmative ... *

"Il y a de grande chance. Je ne minimise pas ton acte, je t'en suis sincérement reconnaissant bien que cela doit te sembler excessif, mais il serait partit quoi qu'il arrive. J'aurais simplement eu des éraflures en plus."

* Elle grimaça légérement en disant cela. Comme si des éraflures n'étaient absolument rien ...

Elle pencha la tête légérement de côté, voyant de nouveau le regard du Poufsoufle se perdre au loin. Etonnant ... mais aussi flippant. Il se sentait pas bien ? Malade peut être ? Depuis qu'elle l'avait rencontré ici, elle avait bien vu, une ou deux fois, qu'il semblait déconnecter de la réalité mais elle ne voyait pas le pourquoi et ça l'inquiétait un peu. *

"Hum. Ca ... va ?"

Jonathan avait bel et bien écouté les remerciements de sa jeune demoiselle en détresse, en acquiesçant de la tête, avec un sourire humble accroché entre les deux extrémités de ses lèvres. Mais lorsque Allanah lui demanda, toute hésitante, si il allait bien, Jon se rendit compte que ses correspondances mentales avec Isis ne devaient pas passer inaperçus et que son facial devait être différents dans ses instants. Le cramoisi lui monta instantanément aux joues. Il attendit un instant, réfléchissant à ce qu'il devait dire. Le prendrait-elle pour un fou si il lui disait qu'il pensait avec Isis?

-MMh. Bah et bien. En fait. C'est que. Ben moi ça va super. Mais depuis un certain temps j'entend la voix de ma copine dans ma tête et on se parle comme cela...
"Je monologue, oui. Elle m'écoute jamais, on dirait!"
-Mais c'est jamais aussi intense. D'habitude, nous sommes tout prêts lorsque nous pouvons le faire, mais en ce moment, je ne sais même pas où elle est...
"Décidément, il se passe peut-être quelque chose d'important... Mais rien de bien grave, sinon ça paraîtrait, non?"

Même si je suis morte de peur par sa réponse.

"Gné? Cocott'cinelle, attend un peu veux-tu, je discu... Par la réponse de qui? La mienne? M'dit pas que tu vas avoir un bébé?"

-Et euh... qu'est-ce que je disais? Ah oui! Je n'ai jamais entendu aussi clairement ses pensées dans mon esprit, surtout pas loins comme ça. On dirait presque que ses pensées s'imposent par-dessus mon envir...

De toute façon, pour ce qu'ils écoutent...

"Gné? Mais qui? Les bébés? Mais ça écoute des bébés!"

-Tu voies! Ça a recommencé. J'arrive même pas à me concentrer sur ce que je te dis tellement ça résonne fort dans ma tête...

Jonathan avait plissé le front, posé la main sur ses yeux, s'était pincé le nez et avait fait moultes autres simagrés pour parvenir à se concentrer, mais hélas rien n'y faisait. Avec une moue de découragement de plus en plus intense, Jon finit par soupirer et s'asseoir sur un petit tabouret servant généralement aux premières années à accrocher leurs lettres sur les pattes des hiboux, se frottant les yeux de ses paumes, ce qui lui fit voir des petites étoiles. Levant subitement la tête en fixant sa camarade droit dans les yeux, il ss'excusa.

-Désolé. Avec tout ça j'ai été très impoli pour toi. Milles excuses. Si je peux faire quelque chose...?

Ne venait-il pas justement de faire quelque chose pour elle? Oui, il en était conscient. Mais dans son esprit, il le lui avait offert gratuitement, maintenant il lui offrait autre chose pour se racheter. C'était fort différent!

* Il entendait la voix de sa copine dans sa tête, ok. Rien de bizarre là dedans, c'était tout à fait normal d'entendre des voix. Bien sûr, elle n'ajouterait pas que c'était ce genre de chose qui lui donnait envie de prendre ses jambes à son cou. Oups, elle l'avait dit ... Elle était tout de même soulagée qu'il aille bien et que cet air d'égarement qui se peignait régulièrement sur son visage ne soit pas dû à quelque chose de plus sérieux que d'entendre la voix de quelqu'un, qui comptait pour lui, dans sa tête. Il n'empêchait pas qu'elle se posait des questions. Comment pouvait-il entendre quelqu'un qui se trouvait être loin de lui ? Surement de la magie, quoi d'autre, et finalement elle n'avait peut être pas envie de savoir le pourquoi du comment. Sa ligne de conduite ? Tient toi loin des ennuis et tout ira pour le mieux ! Le problème qui se posait étant qu'elle ne se voyait pas se rétracter maintenant alors qu'il venait de se confier à elle. Il l'avait aidé tout de même et ce n'était que pure politesse de lui rendre la pareil bien que ses chances de l'aider concrétement n'avait que peu de chance d'aboutir. Bien. Par quoi commencer ? Peut être en savoir plus non ? *

"Et pourquoi est-ce que tu entends la voix de ta copine ? Vous ne pouvez pas vous parler directement ?"

* Ca devait quand même être embêtant, de pas pouvoir suivre une conversation parce qu'on était dérangé par une voix sous son crâne. La leur était un exemple flagrant. Toujours couper, jamais concentré.

Envir...

* Envir ? Qu'est ce qu'elle disait ! Et puis ça voulait dire quoi ça ? scratch

Envirer ? Nan, ça voulait rien dire ce mot. Environnement ? C'était plus probable.

"Elle n'a pas conscience de te faire subir ça ?"

* Il devrait penser à lui en parler, c'était la solution la plus sage qui lui venait à l'esprit pour le moment ... en plus de le rassurer pour ne pas qu'il se fasse trop de soucis. Ses excuses lui tirèrent un sourire compatissant. S'il savait qu'elle se trouvait être plus anxieuse concernant son problème que par le fait qu'il ne l'écoutait qu'à moitié ... *

"Tu veux faire quelque chose pour moi ? Règlons ton problème et là je serais contente Le Théo

"

Allanah semblait un peu effrayée face à l'aveu de Jon, qui se mordit un millimètre carré de lèvre parce qu'il culpabilisait un peu de l'avoir appeurée.

-Je sais pas vraiment pourquoi je l'entend... Ça a commencé cet hiver...

Et bien qu'il connaissait la date excate, il termina sa phrase par un piteux mensonge. Jonathan qui mentirait? Il devait réellement être bouleversé!
-Je ne saurais pas dire précisément quand, par contre. C'est venu une fois, puis une autre, je l'entendais penser. J'ai voulu répondre une fois, et elle m'a répondu à son tour. Du moins c'est ce que je pensais, parce que maintenant que j'y repense, je n'entend que des petits groupes de mots, pas assez pour dire qu'on a une conversation suivie. Et encore, parfois, elle me répond des choses sans queue ni tête. Alors je pense comme toi qu'elle ne sait pas que je l'entend et que je tente de lui parler! Bon, c'est pas le mieux pour la communication au sein d'un couple, mais on se parle tout de même beaucoup en personne, alors ça désamorce les conflits que j'aurais pu commencer à imaginer! Et puis, sachant ce qui se passe dans sa tête de douce-folle, je peux m'arranger pour qu'elle soit de bonne humeur et on se chicane moins souvent... Ça a tout de même ses avantages, conclut-il avec un sourire.

Mais un tel monologue, ininterrompu par les pensées baladeuses d'Isis ne présageait rien de bon. Allant dans le même sens que la proposition d'Allanah, Jonathan était bien empressé d'aller rejoindre Isis, qui devait se trouver a) dans la salle commune b) dans la bibliothèque ou c) dans les serres.

-C'est gentil de m'offrir, mais je vais régler mon problème seul! D'abord parce que Isis est dans notre salle commune, mais aussi parce que j'ai l'impression que ça ne regarde que notre couple, en définitive!

Le poufsouffle fit un clin d'oeil à la serdaigle puis salua Allanah en lui faisant ne courbette accompagnée de moults moulinets de la main, dans une gestuelle totalement exagérée.
-Ce fut un plaisir de vous rencontrer et un honneur de vous aider, mais le devoir m'appelle et une autre jolie demoiselle nécessite mon aide! Au plaisir de se revoir! Au revoir, Miss Allanah!

Puis il sortit en trombe de la volière, descendit l'escalier quatre à quatre, courut vers la salle fraîche des poufsouffle où il rejoignit Isis, décidé à ne pas lui dire qu'il avait entendu ses pensées, mais tout de même à la réconforter. Ils parleraient de ce phénomène étrange lorsqu'elle irait mieux.

Sujet: Re: Loin des rumeurs (PV 2-3 nouveaux inscrits) Mer 19 Sep 2007 - 19:11

* Le déluge d'information finit par un au revoir auquel elle ne s'attendait pas. Mais finalement, et sans se l'avouer précisément, elle était soulagé. Elle avait toujours la fâcheuse tendance à mettre les deux pieds dans les problèmes ou dans des histoires auxquelles elle ne voulait pas être mêler. Et il fallait dire que Jonathan battait tous les records. Il arrivait à allier et le fait que ce soit un problème sérieux et que la magie soit en jeu, deux choses qu'elle fuyait comme la peste.

Il n'empêchait qu'elle l'aurait aider de bon cœur et c'était là tout le problème. Comment concilier ces deux côtes d'elle même, sa haine de la magie mais son envie sincère de s'investir quand elle s'en sentait la capacité et l'envie ? Serait-elle toute sa vie un paradoxe à elle toute seule ?

Par jeu, elle lui rendit sa révérence, un sourire accroché aux lèvres. *

"Tout le plaisir est en faite pour moi. J'espère que tout s'arrangera."

* Elle lui fit un petit signe de la main et le regarda partir. Elle se tourna vers la fenêtre qui avait vu Ivanhié partir et souri une nouvelle. Tout de même, la clé de deux mois de liberté était partie. *

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