RÉPARTITION
Fiche de Repartions :
1/ Identité:
Prénom : Derek
Nom : Grogan
Sexe : G
Année d'intégration désirée : Première svp
Nationalité/ville : Écosse, Firvall
Parents : Père cracmol (Arthur) et mère moldue (Ann)
2/ Imaginez une petite histoire ou une petite anecdote à travers les pensées de votre personnage, le jour où il doit se rendre à Poudlard pour la première fois. Tâchez de glisser des événements de la vie de votre personnage, des caractéristiques de sa biographie pour commencer à le dessiner.
Comme c’était loin, Londres! D’abord, la famille Grogan s’était rendue jusqu’à Glasgow en voiture, où ils avaient tous pris le train les menant à Londres. C’était le 30 août et les enfants avaient donc 11 ans et 3 jours. À Londres, ils s’étaient trouvé un petit hôtel pas très cher pour passer les deux prochaines nuits. La journée du 31 août, ils avaient visité la capitale et avaient acheté le matériel scolaire de Eara et Derek, en se fiant sur le parchemin que l’école leur avait acheminé pour trouver les commerçants de grimoires, baguettes magiques, chapeaux pointus et robes noires, non pas sans s’arrêter devant chaque étalage pour observer les différentes bizarreries sous les yeux ébahis des enfants, et même de leur père, qui n’avait jamais pu apprécier autant la magie, car Arthur Grogan (le père de Derek et Eara Maeve) a été renié par son père en raison de son statut de cracmol qui éhontait sa famille. À la tombée du jour, la famille était rentrée à l’hôtel, fatiguée mais heureuse et avait dormi une dernière nuit avec tous ses membres rassemblés ensemble. Le lendemain matin, ils retournèrent à la gare de King’s Cross pour s’en aller soit à la maison, soit à l’école.
Ils s’étaient levés si tôt que les cuisines de l’hôtel n’étaient pas encore ouvertes et ils patientèrent donc, devant la télévision de leur chambre. Alors que les enfants jouaient à ni oui ni non, les parents s’affairaient à vérifier que rien ne manquait dans les bagages de leurs enfants, ni que certains articles n’aient malencontreusement changé de valise durant leur court séjour londonien. Vers neuf heures, ils descendirent manger un bon petit-déjeuner (œufs, bacon, lard, toasts, marmelade, saucisses, fromage et croissants), puis quittèrent définitivement l’hôtel vers la gare.
Ce fut Derek, plus perspicace et moins lunatique que sa sœur, qui découvrit comment se rendre sur le quai 9¾, en observant une petite famille qui s’y rendait en traversant une colonne de brique. Derek pointa ladite colonne de sa main la plus libre (c’est-à-dire celle qui tenait le roman qu’il comptait lire dans le train, l’autre tenant fermement sa valise) et fit ses adieux à ses parents, en pensant que l’année risquait d’être bien longue et qu’il lui serait probablement bien difficile de se faire une place dans ce nouveau monde. Mais il s’était promis, en lui-même, qu’il ne se laisserait plus marcher sur les pieds et moquer, comme c’était le cas dans sa petite école de Firvall, et qu’il prendrait sa place parmi tous ces autres élèves, cette année. Et puisque, comme Arthur Grogan ne cesse de le répéter, un Grogan n’a qu’une seule parole, Derek tiendrait la promesse qu’il s’était lui-même faite. Il en était bien résolu.
Il se dirigea vers la palissade qui s’élevait face à lui. Que devait-il faire, ou dire? Il repensa à ali-baba et les quarantes voleurs, en se disant qu’une formule telle que "Sésame ouvres-toi" serait loin de passer inaperçue. Il se posait toujours des questions lorsque deux jeunes filles passèrent sous son nez, en discutant, comme si il n’y avait pas de mur. Elles ne semblaient pas avoir fait quoi que ce soit de spécial et Derek fini par se décider à s’appuyer sur la barrière métallique, au même instant que Eara. Et contrairement à toute attente, ils la traversèrent facilement.
Lorsqu’ils eurent traversé l’arcade magique, E-M et lui, Derek lança un regard éberlué à sa soeur. Rien de l’autre côté ne laissait présager le chahut ni les riches couleurs et la quantité de gens qui se trouvaient sur ce quai, dont l’enseigne indiquait bel et bien qu’ils se trouvaient sur le bon : le 9¾! Le regard de Derek indiquait aussi un certain désarroi qu’il savait que sa sœur lisait, car ils se comprenaient toujours, tous les deux. Il se sentait si petit, si intrus dans cet endroit…
Se faufilant sous les coudes des gens, sans perdre sa sœur de vue, Derek monta finalement dans le train et cherchant, parmi les wagons, un compartiment où lui et sa sœur pourraient prendre place. Ils se glissèrent finalement sur un siège où se trouvait déjà un élève, face à trois autres jeunes gens d’environ leur âge. Pendant que Eara faisait la conversation, il tentait de prendre le moins de place possible. Il n’avait réellement pas le goût de commencer l’année avec de nouveau cet affreux surnom de "bouboule". Assis juste devant la porte, il n’osait pas regarder à l’extérieur par la fenêtre, de peur de croiser le regard de quelqu’un. Il observait donc le corridor et son agitation, en se rappelant ses souvenirs d’été (qui se résumaient globalement à du sarclage, du labour et autres travaux de la terre), ce qui le poussa à repenser à Francis McMannammy, de trois ans son aîné.
Francis était un jeune homme qui ne parlait jamais, ou presque, mais qui était d’une vaillance exceptionnelle. Son père étant mort l’automne précédant, Francis avait pris la ferme en charge, avec son frère aîné, Dave et ils avaient décidé d’engager Derek pour les aider durant l’été. Il y avait environ une semaine, pendant qu’ils faisaient les foins, Francis lui avait demandé si il irait à l’école de Dumfries. Derek avait vigoureusement secoué la tête et Francis lui avait lancé un regard étonné. Il semblait penser que son jeune aide et sa soeur iraient dans un collège privé et devait sérieusement se demander où Arthur et Ann avaient trouvé l’argent nécessaire pour envoyer leurs enfants dans un tel endroit. La question était très légitime, car personne à Firvall n’était bien riche, pas même les Grogan, et tout le monde le savait. Cependant, Francis lui répondit seulement :
"Ouais, c’est vrai qu’t’es brillant. N’empêche qu’y en a qui s’ront déçus!"
Puis il était parti à l’étable sans rajouter un mot. La discussion était close. Francis pensait à la petite Chloe, sa sœur de l’âge de Derek, qui était amoureuse de lui depuis qu’il travaillait à la ferme. Chaque soir, elle demandait à ses frères de lui parler de Derek. Elle le trouvait vaillant et réservé. Elle admirait surtout sa curiosité et sa vivacité d’esprit, car il savait faire des liens entre les idées à une vitesse époustoufflante, comme il l’avait déjà démontré en classe. Francis, par contre, ne se doutait pas que d’autres enfants auraient aimé continuer d’avoir Derek dans leur classe, car il aurait pu les aider dans les cours, mais surtout parce qu’ils auraient peut-être enfin pu apprendre à le connaître. Cependant, comme Derek ne savait rien de cela, il pensait que Francis sous-entendait que ses camarades auraient la tâche complexe de se trouver un nouveau bouc émissaire, car c’était ce que Derek croyait être pour eux. C’est d’ailleurs cette pensée qui fit détourner le regard de Derek et affronter celui des autres passagers, avec lesquels il se mit à discuter timidement, en combattant son envie de retourner admirer le corridor. Souvent il gardait le silence et laissait sa sœur conduire la discussion à sa place, mais il ne lâcha pas le fil de la conversation de tout le reste du trajet, comme pour défier quiconque de le traiter d'asocial ou de bouboule.
3/ Quelles qualités doit avoir un étudiant de Poudlard pour se montrer digne sorcier ? (3 lignes environ)
Toute personne, sorcière ou non, ne devrait avoir qu’une seule parole et se montrer respectueuse envers les gens et les choses qui l’entourent, mais aussi envers leur travail. Qui plus est, tout jeune sorcier devrait n’avoir que de nobles intentions relativement à l’utilisation de la magie. Il faut aussi, comme tout étudiant, savoir se montrer travaillant et persévérant, si l’on veut s’assurer de sa propre réussite, académique, personnelle et professionnelle! Un sorcier digne doit avoir des connaissances vastes, savoir quand les appliquer, mais bien plus important encore, comment.
4/ Quels sont les trois choses les plus importantes dans votre vie?
Les librairies
Les histoires, réelles ou non, qu’on peut se raconter et s’imaginer
"Évoluer", s’améliorer en tant qu’individu, grandir…
5/ Vous ne pourriez pas passer une journée sans...?
Aller à la bibliothèque, et/ou apprendre quelques choses, et/ou parler avec ma sœur, et/ou découvrir un nouveau lieu, une nouvelle Histoire… Je ne pourrais pas passer une journée sans aller dehors, manger, dormir, non plus, bien évidemment. Et bien d’autres choses, comme sourire, et/ou rêvasser, etc. Sans vivre, quoi!
6/ Votre personnage en quelques lignes
À l’école élémentaire, Derek passait l’hiver à l’école et l’été à aider ses voisines et ses voisins à effectuer diverses courses ou tâches. Lorsqu’il était plus jeune, il faisait principalement des courses pour ses voisines, en échange de gâteries, ce qui lui valu son embonpoint et, indirectement, son surnom de bouboule. Cependant, en vieillissant, se sont ses voisins qui sollicitèrent davantage son aide dans des travaux physiques, sans qu’il ne puisse se débarrasser de son "gras de bébé". S’étant exclus de la société scolaire, il passait tout sont temps libre à la bibliothèque face à l’école. Ses rapports interpersonnels sont donc déficients et le jeune homme craint toujours de se faire traiter de "gros", car il a toujours cru que ses camarades de classe le nommaient ainsi, dans son dos, alors que ce n’était plus le cas depuis belle lurette (environ 3 ans). De plus, comme tous les habitants de Firvall triment dur à l’année longue, ils sont tous aussi mince qu’une asperge, ce qui contraste grandement avec la rondeur de Derek. Mais cette auto-exclusion n’a jamais empêchée Derek d’être jovial en présence des gens en lesquels il a une si rare confiance et à avoir un esprit ouvert. Cette enfance lui a aussi permise d’être fort débrouillard et de développer son esprit logique. Cependant, il n’a jamais été habitué à attendre les gens et a donc tendance à être impatient. Il déteste aussi faire répéter les gens, ou se répéter lui-même, pour la même raison.
Vous pouvez suivre ce schéma (en listant ou en expliquant selon ce que vous préférez):
Description physique: Petit pour son âge, rondelet, cheveux châtains très clairs, yeux bleu-gris, visage très infantile (rond et constellé de tâches de rousseurs)
Principales qualités: Logique, travaillant, curieux, tient sa parole et fait tout pour atteindre ses objectifs
Principaux défauts: Impatient, réservé, méfiant, a des attentes élevées (pour lui et pour son entourage), parfois têtu/entêté
Hobbies magiques: Faire voler des objets autour de lui (il ne connaît pas encore de jeux magiques). Les bavboules risquent d’être largement de son goût.
Hobbies non magiques: Lecture, promenades en plein air, découvrir le passé des choses et des lieux, prendre du bon temps en haut d’un arbre, n’importe quel jeu qu’Eara Maeve lui propose.
J'aime: Étant curieux de nature, j’adore surtout apprendre. Et mon arrivée à Poudlard me permettra d’apprendre énormément de choses variées, en plus de ce que j’apprendrai en classe. C’est la principale raison de mon excitation face au monde magique. J’adore aussi, pour la même raison, lire. Cette passion est en partie la cause de mon affection pour les bibliothèques et les librairies, mais mon amour et mon respect du passé y sont aussi pour quelque chose. Malgré mon côté introverti et la coquille que je me suis créée, j’adore rire et m’amuser, ce qui est assez normal. Je chéries aussi grandement ma famille. J’aime bien écouter les sons de la nature, au bord d’un lac, dans une forêt, dans un champ, dans un orage… n’importe où. J’adore aussi ces petits jeux enfantins : ne pas marcher sur les lignes au sol, sauter par-dessus les flaques d’eau, etc, même si ils ne sont plus de mon âge. J’aime toute chose composée d’une multitude de détails, tels que ces tableaux devant lesquels on pourrait passer notre vie, semblerait-il, simplement à tous les découvrir, à l’analyser, à comprendre tout ce qui se cache derrière ce qui se voit…
Je déteste: la violence et la cruauté, sous toutes leurs formes. Que ce soit psychologique, envers un animal, sous forme de harcèlement ou de préjugés, je suis dégoûté par ces comportements destructeurs auxquels je ne comprends rien, sauf qu’ils créent des carapaces autour de personne pourtant gentilles. Je n’aime pas mon apparence, non plus. Je reste persuadé que les gens, dès qu’ils me voient, ont des préjugés envers moi à cause de ma taille. Mais plus que tout, ce que je tient en phobie, car je les trouve répugnants, ce sont les scarabés!
Je n’aime pas la sensation des bas sur des orteils frais coupés, ça gratte bien trop! Je n’aime pas le son des ongles sur une ardoise, ni l’art abstrait. Je n’aime pas le goût du poisson, ni la texture des champignons. Je n’aime pas les odeurs trop fortes, surtout s’il s’agit de parfums, d’encens, de pot-pourris.
Situation familiale : Derek a une sœur jumelle (Eara Maeve : sorcière, étudiante), un père (Arthur : cracmol, homme à tout faire du village), une mère (Ann : moldue, infirmière). Il ne connaît pas sa famille paternelle (sang-pur depuis 19 générations) parce que son grand-père a renié son fils cracmol. Il a donc, pour seule famille, sa tante Katheryn, son oncle Dillon, leur fils Oliver, et ses grands-parents Patrick et Lizbeth.
Mes matières préférées: À l’école élémentaire, je préférais les cours de mathématiques, de sciences naturelles et de musique. Étrangement, les cours d’histoires ne me plaisaient pas…
7/ Comment avez-vous connu le forum?
Je suis un ami de celle que vous connaissez sous le nom de Maude Anderson et que j’ai aussi connu sur un forum RPG…
Petite question : Comme j'arrive en fin d'année, c'est possible de considérer que mon personnage n'est pas à l'école d'ici la fin juin?
Il est possible que ma soeur arrive aussi, si je trouve quelqu'un!
Ca va comme répartition?