[TP SACM]

Compte rendu de la semaine d’Isis Kitlee


Comme tous les félins, le fléreur est intelligent, indépendant et agressif quand il se sent en danger. Comme un chat, il est sociale mais reste maître de sa vie.
Voilà, pourquoi Miahou¹, le fléreur dont j’avais la charge n’est pas un fléreur. Je dirais même qu’il ressemble plus au fruit de l’union d’un Harnal et d’un niffleur ayant l’apparence d’un Fléreur.




Son coté Harnal fut très tôt découvert.
Dés le départ, avant même que j’ai réellement la charge de cet animal. Nous devions choisir un compagnon pour ce TP. Nous, c’est à dire les élèves. Pour ma part, c’est le fléreur qui est venue me choisir. Pas encore levé pour rejoindre les cages, un chat à la robe tacheté orange beige venait doucement me miauler sur les genoux avant de prendre mon sac pour son lit. Autant vous dire que je n’ai pas eu le droit de récupérer mon sac. Je lui en ai même fait cadeau pour éviter de l’entendre hurler à la mort et de me prendre un coup de patte.
Car oui, ce n’est pas tout à fait un Harnal, il ne part pas dans son coin Miahou. Lui, il défend son bien par la force.

Malgré tout, je pris soin de ce fléreur. Il restait très adorable. Et puis, comme Ollivander le dit, c’est la baguette qui choisit son maître. C’est Miahou qui m’avait choisit. Respectueuse et flatté nous débutions cette folle semaine.


Le regret suivit très vite.

Il suffit que je rentre dans ma salle commune pour que je voie débouler mes deux chats Daïmon et Comète, deux farceurs très possessifs. Je ne connaissant pas ce trait de caractères chez eux mais je l’appris très vite. Prenant le fléreur - sans nom à cette époque – dans mes bras je le tendis à mes deux félins sur leur garde. Je pensais que les trois créatures restaient sur la défensive par peur de l’inconnu. Que nenni ! A peine lâché, les trois bestioles partirent dans un bataille toutes griffes sorties. Après un sortilège où tout ce petit monde s’endormi aussitôt, je récupéra les trois carcasse amochées pour aller les guérir.

Mes deux compagnons de toujours n’aimaient pas le nouveau venu. Ils sentaient un danger.
Il faut savoir que Daïmon quoi que peu sociale au premier abord n’ait jamais été agressif. Sauf une seul et unique fois, il avait planté ses griffes dans la main de Jason Dean lors de ma première année parce que ce grand de deuxième année m’avait fait pleurer après m’avoir voler mes bonbons moldus. Mon chat, n’écoutant que son courage, lui avait fait payer son manque son acte méprisable.
Comète, quand à lui est extrêmement sociale. Il n’a jamais fait preuve d’aucune agressivité. C’est un chat doux, câlin et farceur.
Choqué de les avoir vu se battre comme des chiffonniers, ils m’ont très vite fait comprendre qu’ils n’avaient aucune confiance dans le nouvel arrivant. Ils s’inquiétaient pour moi. Ils me mettaient même en garde.
On pouvait dire qu’ils l’avaient bien cerné.


Miahou quand à lui, pionçait toujours dans mon sac. Décidant de lui laisser la semaine (il avait déjà fait ces griffes dessus), je l’enleva de son nid pour récupérer mes affaires. Ce fut à ce moment là que je choisis de lui laisser mon cartable à vie², dans la salle de bain en soignant la marque des griffes au travers mon avant bras gauche.

Le deuxième jour fut tout aussi horrible. J’emprunta bien sur un autre sac pour les cours, mais le fléreur n’avait pas compris que les animaux n’avait pas leur place dans une salle de cours autre que la SACM. Il ne me lâcha pas d’une semelle et je dus malheureusement l’enfermer dans le dortoir de poufsouffle durant la journée³.
Le soir, il passait le plus clair de son temps sur moi et empêcher mes chats de venir me voir. Je me suis sentit esclave de cette bête que je détesta⁴ de plus en plus.

Pendant ce temps, certain poufsouffles virent me voir pour me signaler des « objets perdu ». Ce n’était que des broutilles clinquantes sans valeur mais étant préfète, je pris l’affaire très au sérieux. Après une investigations digne de Hercule Poirot ou Sorcier Détective comme on préfère, j’ai réussis à découvrir le coupable.
C’est à ce moment là que je peux dire que Miahou est un niffleur. Attiré par le cliquant, il avait amassé dans sa tanière (mon sac) tous ses trésors. Et comme son instinct d’harnal était très présent, personne ne peut récupérer ses babioles.
Je perdit grâce à lui toute crédibilité en tant que préfète⁵ et pas mal d’amies me détestent maintenant.

Je conclurai que cette semaine fut très pénible. Un animal est un être vivant avec son caractère, son esprit, son intelligence. Mais pour posséder un animal il fut être capable de vivre avec lui, de le comprendre et de partager des moment de bonheur. Ce qui n’est pas forcement le cas. Il faut que les deux parties se choisissent et non que le choix soit imposé par l’un d’eux uniquement.[code]

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