Pré-sélection Liam Cullen

Luna lovegood
Isis Kitlee
Charlotte Leonhart

ET Noah de Lansley Le Chiri-Chou

Luna – pourquoi je t’invite au bal ? Franchement je ne sais pas. Sans doute parce que je suis plus taré que toi.
Isis – je voudrais te connaître.
Charlotte – parce que je fantasme sur toi depuis la deuxième année. Ca c'est dit.
Noah – hum... tu le sais.

La question : « Les relations hommes/femmes, qu’en pensez-vous ? »

Luna – Tu commenceras au moins cinq de tes phrases par un chiffre entier. Exemple : « Une fille se promenait dans la rue. Deux hommes la regardaient bizarrement. Trois minutes plus tard, elle leur lança un sort. Quatre fois plus puissant que tous les enchantements, ce maléfice les rendit aveugles. Cinq ans après elle les revit... mais pas eux. Etc. »
Isis – Tu caseras trois de tes fantasmes.
Charlotte – Tu m'écriras comme si tu m'envoyais une lettre pour répondre à mon invitation. Attention, ça comptera DJ.

ET Noah – Tu feras le point sur les sentiments que tu éprouves en ce moment.

« Les relations hommes/femmes, qu’en pensez-vous ? »

Les hommes et les femmes sont indissociables.
Leur relation n’est que la conséquence de ce fait.

La vie.
Les hommes la transmettent. Les femmes la donnent. Leur relation en permet l’aboutissement.
La relation est la naissance de toute chose.
Physiquement, le fœtus se forme et un être vivant peut jouir de la vie à son tour.
Physiquement toujours, les protagonistes partagent un instant de plénitude absolue. Eux seuls comptent. Le reste n'est que néant. Un échange, un désir, une jouissance partagée uniquement par deux êtres jusqu'à la fin de leur vie. La fidélité par l'union la plus douce qui existe. Etre libre d'appartenir à l'être choisi, choyé, aimé.

L'existence.
Les hommes et les femmes en sont les édifices. Leur relation, le ciment.
Une vie sans attendre le battement en harmonie avec les siens n'a pas sa place. La solitude et le néant ne font qu'un. Vivre seul n'est pas vivre car le partage ne se fait pas. Un cœur qui bat pour personne n'a pas sa place. Il respire, il possède sa propre conscience, il 'vit' certes, mais il ne connaît pas l’amour. Et peut-on vivre sans connaître l’amour ? Quel que soit cet amour.
Les relations intimes ne sont belles que si les deux êtres s'aiment. Aimer hommes et femmes, femmes entre elles, ou hommes ensembles peu importe. Même si un fœtus ne peut pas être crée, est ce si important. Tant que l'on aime. Aimer à en finir à Myr. Qu'elle est l'importance de donner la vie si nous n'avons pas eu d'existence ? Si on n’a pas connu l’apaisement de vivre à côté de l’aimé.

La mort.
Les hommes et les femmes meurent. Inévitablement.
Leur relation perdure. Inévitablement.

Si dans leur existence, les deux êtres antagonistes ont créé la vie. Leur relation restera ancrée à jamais dans l'éternité à travers leurs descendances.
Si leur descendance n'a pu aboutir, leur relation restera enraciné à l'abri des sévices du temps dans tous les lieux où ils ont vécu. Peu importe que les être vivants ne les palpes ni ne les voient. Qu'ils les oublient. Car les lieux eux les ont incruster dans leurs murs, pierres, racines et poussières, délivrant silencieusement l'amour vécu dans une éternité sereine.

Spoiler:

Les femmes et les hommes. Des fois, je me dis qu'il devrait exister un Ministère des Relations Humaines ou un Ministre de l'Amour parce que c'est tellement difficile de s'y retrouver. Ce que j'en pense est assez basique ou proche de ce que tout à chacun en penserait.

Comme je le voyais, c'était assez simple avant de le vivre: l'amour, le flirt, la découverte de l'autre, le désir, la passion, les amourettes, tout ça, c'était plus que agréable et, surtout, c'était simple. Cela avait toujours été ''ça passe ou ça casse.'' Si ça passe, tant mieux. Si ça casse, tant pis. Rien n'était très important. Tout était réparable.

Pour les filles TOUT est toujours si important! Toutefois, une fois qu'on le sait, après, c'est plutôt facile de s'en sortir, il suffit de prétendre que pour nous aussi tout est important... Hum.

Puis, arrive le jour où on s'accroche, où on se rend finalement compte que dans le fond elles n'ont pas si tord, les filles. C'est important. Les choses auxquelles on ne portait aucune importance en prennent. Certes, on se la joue distant mais la tête est remplie de la fille de notre coeur. Parce qu'on est un peu orgueilleux et parce que jusqu'ici on a toujours prétendu que, NOUS les mecs, on ne se prenait jamais la tête, il est un peu difficile d'avouer notre sensibilité, notre émotivité ou nos incertitudes.

Par exemple. Avant de venir dans cette époque, je sortais avec Shaula. Quand elle faisait la tête, je faisais semblant de m'inquiéter pour lui faire plaisir. C'est mon père qui m'a appris ce truc pour qu'elles nous fichent la paix. Après, il faut faire celui qui écoute, qui hoche la tête de temps en temps en disant « oui, je vois, je comprends... je suis désolé. » Parce que souvent, selon elles, c'est de notre faute si elles font la tête. Pour gagner du temps en bavardage, il vaut mieux dire « tu as raison » et s'excuser. On écoute et on opine du chef, un peu comme un psychologue... puis, elles se sentent comprises, le tour est joué, un câlin et c'est fini.

Depuis que j'ai rencontré une certaine fille. C'est un peu plus difficile. Mon père me dirait que ce n'est qu'une amourette et que ça me passera. Mais quand on le vit, c'est vraiment pas drôle. Quand elle fait la tête ou que quelque chose ne semble pas aller, je me sens fautif. Je veux tout faire pour que ça aille bien, j'en fais des caisses ou je me la joue je m'en foutiste ou nonchalant mais je suis inquiet. Pour de vrai, cette fois. Cependant, on est toujours aussi orgueilleux alors, en tant que « centre du monde » - du moins, de Son monde - on se dit qu'on est vraiment des nases si on n'est pas à la hauteur, si on n'arrive pas à la rendre heureuse. On se dit qu'on est la seule solution à son bonheur et qu'il faut être à la hauteur. On est troll, alors on pense même que lorsqu'elle est triste, c'est de notre faute. Il faut faire quelque chose... et souvent on le fait de travers -_-!

Ca constitue environ la moitié, voire plus, de ce qui se trame dans ma caboche. La rendre heureuse, prévenir la tristesse, la rassurer, être présent et tendre... enfin, ça, c'était avant. Mais bref...

Il y aussi un fait tout nouveau qui s'ajoute quand on est amoureux. La fidélité entre en ligne de compte et les batifolages sont beaucoup plus lourds à gérer moralement alors que, auparavant, on s'en fichait.

Depuis que Allanah m'a larguée, je suis un peu perdu. Triste. Touché dans mon amour-propre mais pas au quatrième dessous car ma relation étrange avec Liam m'empêche de sombrer dans la déprime. Ayant été élevé par un père bi et une mère lesbienne, on pouvait s'attendre à ce que j'ai une sexualité assez controversée pour le commun des catho.
Il se trouve que pour Liam, j'éprouve un sentiment que je ne parviens pas à identifier. C'est encore plus compliqué qu'une relation homme/femme car je n'arrive pas à me clarifier. Et pourtant, c'est si simple.. bizarre.
D'un côté, avoir de l'attirance pour lui me donne l'impression de remettre en question toute ma sexualité alors que, d'un autre côté, dans Allanah ou dans Liam, tout ce qui m'intéresse, c'est l'être qui se trouve en face de moi et ce qu'il peut m'apporter. Chacun à sa façon. De la douceur. De la force. Une complémentarité. Un antagonisme. De l'amour. De la passion.

Après ma rupture avec Allanah, je me sentais esseulé. Bête. Liam s'était mis à l'écart quand je me suis mis avec elle. Il n'a rien dit et nous n'en avons jamais parlé. Bien entendu, des fois, il me volait un baiser mais jamais il n'impliquait une relation sous aucune forme qui soit. Seulement des amis.

Quand nous nous sommes séparés, naturellement il est redevenu plus présent et sa présence me réconforte. Pour lui, je crois que je suis un appui silencieux. Il n'a besoin de moi que cette présence. C'est pareil pour moi. Si nous dormons ensemble, on pourrait nous confondre avec couple mais, pourtant, il n'y a pas d'amour. Il y a juste cet indéfinissable besoin d'être avec lui, contre lui. Nous discutons beaucoup. De sa famille, de ses problèmes, de mes problèmes, de ma famille. Comme deux amis. Sauf qu'il y a cette barrière qui ne nous sépare pas.
Si je le sais avec une fille, je ne me sens pas jaloux. Comme il l'a fait pour moi avec Allaanh, je me mets en retrait et le laisse faire ce qu'il veut. Ce qui est beaucoup plus facile à faire pour ma part puisque Liam change de partenaire aussi souvent qu'il pleut en Ecosse.

Il n'y a pas entre lui et moi le rapport de possession qu'il existe entre un homme et une femme ou plus généralement, entre deux personnes qui s'aiment.

La relation entre les hommes et les femmes, finalement, je n'en pense rien vraiment. Il y a une relation entre deux êtres et elle se complique toujours quand on s'aime car les choses prennent de l'importance. Avec Liam, c'est simple à vivre. Ca ne devient compliqué que si je suis avec une fille... en l'occurrence, je ne le suis plus. Je ne sens plus peser une sorte de culpabilité sur mes épaules... pourtant, je pense toujours à elle.

Spoiler:

Les relations hommes femmes.

Il est difficile de définir clairement toutes les étapes qui peuvent lier un homme à une femme. Amitié ? Petite histoire ? Ou amour plus profond ? Jusqu’où peuvent-elles aller ces relations, jusqu’où peuvent-elles se poursuivre? Un ami et une amie peuvent-ils ne jamais sortir ensemble ? Où tous les sexes qui sont opposés sont condamnés à sortir ensemble ? Même si parfois c’une bonne chose, permettant de faire de jolis couples, mais se révélant parfois comme pouvant briser des amitiés profondes. Certaines personnes pensent qu’un homme et une femme peuvent ne pas être forcément ensemble, mais au regard des autres, c’est souvent impossible. Seul le couple concerné ne désire pas sortir ensemble. Alors est ce l’impulsion du regard des autres qui poussent une relation à se déclencher ? On grandit ensemble, on joue, on s’amuse, tout devient plus adulte ensuite comme nous le devenons nous-même. A la fin, nous ne savons plus ce que nous devenons mais nous le sommes en étant cote à cote, mais dans la main. L’amitié est passée à quelque chose d’autre, de plus beau. Je n’ai que des amis pour le moment, quand ça passera à autre chose…

On peut montrer tellement d’exemples de ce genre de relation qui unit élève garçon et filles…

Une fille sortait avec un garçon, plutôt mignon, plutôt grand et plutôt fort, bien fait de sa personne. Et qui suscitait la convoitise de beaucoup de personnes, mais elle n’y prêtait pas attention, pour elle c’était un simple ami.
Deux fois maintenant, ils avaient été vus main dans la main, on les voyait se serrer parfois l’un contre l’autre, mais ça n’allait pas plus loin.
Trois ragots n’aidant pas, tout le monde pensait qu’ils sortaient ensemble, mais parce qu’ils se collaient de temps en temps, est ce que cela dévoilait tout ? Est-ce qu’ils devaient franchir le pas ?
Quatre fois un cinémagic et diverses activités, par plusieurs fois des regards échangés, des bises sur les joues. Le film s’est joué sans eux, mais quelque chose s’est passée.
Cinq fois qu’ils se sont posés la question, et qu’ils décident de franchir le pas… Un baiser doucement déposé sur un recoin des lèvres. Est-ce une bise ratée ? Est-ce un simple accident ? Mais la réponse se fait négative quand le baiser continue… On ne prolonge pas un accident, ni la souffrance qui va avec. Et au contraire elle se sent bien…

Elle se rappelle dans l’eau, elle se rappelle de son culot… Ils se connaissaient à peine. Elle a franchi le pas, et était morte de trouille. Leur relation sera-t-elle une bonne chose, ou une de courte durée ? Elle n’est pas naïve… Elle ne fera pas le mauvais choix même s’il est mignon.

Les relations hommes femmes, Luna ne connaît pas vraiment. Elle espère juste qu’un jour, ça lui arrive pour qu’elle puisse apprendre et vivre de belles choses… Et s’il désire aller trop loin, elle lui enfoncera sa propre baguette dans un endroit non précisé… Voilà, ça au moins, c’est dit…

Voilà. J'espére que ca te conviendra. Le Xaël

Merci pour l'invitation, mais les relations avec les autres ne m'intéressent pas. De même que je me fiche des relations entre les hommes et les femmes.
Tout ce qu'un homme pourrait m'apporter de mieux, je ne l'ai pas. J'ai plus encore et je n'en espérais pas tant.