Pré-Sélection Ludovic Niwa

Selene Sweevil : J’aimerai vraiment pouvoir poursuivre ce que nous avions commencé à la Saint Valentin, trop timide pour l’aborder en dehors des fêtes et sans potion magique …

Althéa Belrin : Camarade et co-préfète de maison, une des seules connaissances féminines de l’école. Je ne voudrais pas risquer de me retrouver avec une inconnue.

Mélusine MacEwan : Même histoire, capitaine de quidditch et une des filles qui ne me font pas perdre mes moyens.

La question est : Comment me trouvez-vous en quelques lignes ?

Contraintes :
Selene tu devras faire allusion à notre rencontre lors de la Saint Valentin et nos baisers échangés.
Althéa tu devras expliquer pourquoi tu me décoiffe en me sautant dessus lorsque tu me vois.
Mélusine tu devras expliquer ce que j’apporte (ou pas) à l’équipe en tant que seul garçon.

Comment puis-je te trouver, en quelques lignes ?

Mignon, attachant, timide. Ce sont ces trois qualificatifs qui me sont venus à l’Esprit la première fois que je t’ai vu circuler dans le tout Poudlard. Je ne me lie jamais d’amitié avec les autres Maisons, mais Gryffondor, que Salazar me pardonne possède de bons éléments. Je vais être franche, je ne t’ai jamais vraiment remarqué. Rien ne te distinguait des autres garçons côtoyés dans le Château, mis à part le Lion fier et altier se trouvant sur ton Blason que pourtant tu arbores fièrement. Mais un jour, je me le rappelle chaque matin quand je scrute mes camarades de Maison en Salle Commune.

Le 14 Février.

Il ne s’oublie pas, il reste gravé en moi. Je ne dirais pas que ce fut le jour le plus horrible, il y en a eu d’autres dans ma Vie. Mais celui-ci, je le reconnais et je peux te le dire, fut le plus beau à mes yeux. Bien que nos sens, raison et cœur soient abusés par un Filtre insidieux. Mais je ne regrette rien, je ne réfute rien. Et surtout je concède tout. Lors de cette soirée, j’ai pu découvrir le Préfet des Gryffondor, connaître ses craintes, ses doutes … et des traits de sa personnalité. Cette timidité que tu as envers les filles, que tu n’oses les aborder. Mais avec moi, il semblerait que tu te sois débrouillé en cette soirée passée tout les deux. Je fus touchée par cela, charmée même. Surtout cette proposition que nous n’avons pas eu le loisir d’avoir : celle de se revoir en dehors de la Saint-Valentin. J’étais et je suis toujours d’accord, ça ne changera pas. Peut-être nos activités extra-scolaires qui n’ont pas réussies à se coïncider ?

Cette soirée, je t’ai réellement « trouvé ».

C’est comme si l’envie de te protéger se faisait plus présente, plus enivrante. La seule et unique chose qui soit parvenue à déstabiliser la grande Selene Sweevil fut tes baisers.
Des baisers peut-être conduits par la perversion d’une boisson que j’ai trouvé sincères … complices. Je ne les ai pas refusés, vu qu’indubitablement je te les rendais. Alors comment est-ce que je peux te trouver ? C’est un melting-pot de tout, tu n’es pas le garçon parfait et je préfère cela. Je te l’ai dit :

J’aime tes aspects timides, peu sûr de toi, tes baisers, tes si belles paroles qui ont su me faire chavirer l’espace d’un instant, d’un moment, d’une soirée …

S’il te venait au bord des lèvres l’interrogation : « Est-ce que tu serais tentée d’aller au Bal à mon bras ? ». Je répondrais par l’affirmative.

Je t’ai trouvé, et là j’aimerais te retrouver.

S.S

Comment je te trouve en quelques lignes?
C'est soit trop long, soit trop court.

T'es un Gryffondor, rien que pour ça, je t'aime bien.
Tu sens moins bon que le jus de citrouille au saut du lit mais, ça, c'est pas grave. Mais tu sens meilleur que les Bavboules, alors, plaints-toi pas.
Non. Pour de vrai?
Tu es timide et je trouve ça touchant. Tu rougis presque autant que moi. Je me sens moins seule.
Tu es préfet mais tu ne nous gaves pas avec le règlement. Je trouve ça cool.
Tu es poursuiveur mais tu te la pètes pas. Ca aussi, c'est cool.
Tu es le seul garçon de l'équipe (et notre seul pom-pom boy). A croire que le courage se perd chez les Gryffondor. Mais on n'est pas si effrayantes. Je suppose que tu nous apportes un peu de calme. Parce qu'entre Althy, Jazzy, Eden, Kachou et moi, c'est assez floklorique. Tu nous motive aussi, quand on part dans des trips que je ne parviendrais pas à qualifier de féminins mais de... humph... particuliers.
A part ça, t'es tellement discret qu'il est difficile de te trouver des défauts. Le pire, c'est que je pourrais raconter n'importe quoi et tu n'oserais même pas m'en vouloir. Il n'y a que quand on te décoiffe que tu oses exprimer ton mécontentement. Peut-être qu'on devrait te décoiffer plus souvent (Althychou ne me détrompera pas). Tu sais que c'est parce qu'on t'aime et qu'on a envie de t'entendre qu'on fait ça. Oups, là, je réponds pour Althéa. Mettons que je n'ai rien dit. Et revenons-en à ta place dans l'équipe.

Tu es notre générateur de calme. Celui qu'on regarde pour faire retomber le quidditch-excitomètre. Même si tu as de la fantaisie à ta manière. Et puis, c'est cool, si on se fait mal, t'es toujours le premier à nous apporter du chocolat pour nous réconforter. Tu t'enquières toujours de savoir comment on va. Tu surveilles nos arrières. Bref, discret mais indispensable. Plus ou moins. Si t'es pas sur le terrain, t'es dans les gradins, à nous encourager. Avec une banderole. Crier, c'est pas ton truc.
Et ça, mon jus de citrouille, il sait pas faire.