Vacances en Grèce (avec Léa Baldwin)

La baguette de Léa entreprit de trouver elle-même le moyen d’appeler Artémis. Brave baguette. Artémis ne surgit pas comme l’aurait voulu Luna, mais elle se fit au moins entendre sage consolation.

Luna allait entreprendre de tout expliquer quand elle vit Callisto en mauvaise posture, elle n’eut alors que le temps de dire :

"Callisto a besoin d’aide."

Une forme vague surgit alors du ciel, la seule forme de lumière traversant un ciel de ténèbres. La forme poussa Orion en un éclair, qui trébucha au sol. Lorsque la forme se stabilisa, apparut une forme très humaine, mais qui brillait énormément.

Artémis : Orion… J’ai lu dans les pensées de ces enfants et je sais que c’est toi qui a enfermé Callisto, pendant tout ce temps, tu vas maintenant en payer le prix, pour l’avoir éloigner de moi…

Orion se sentant perdu, abandonné Callisto couché sur le flanc, pour se ruer sur Artémis, bien mal lui en pris, car en cet instant, d’un simple revers de la main, elle transforma le puissant chasseur en simple… lapin. D’une simple pensée, d’un simple murmure, elle appela trois loups qui surgirent des bois, et alors que la machette achevait tout juste de retomber au sol, et que les yeux rouges des loups brillaient de fureur. Ceux-ci se lancèrent à la poursuite d’Orion. Tout les quatre disparurent alors dans les bois. Le sort d’Orion, ne faisait alors cette fois si, aucun doute…

« Artémis au fourneau, qui fait griller les cuisseaux d’Orion. »

Ce fut Callisto qui prononça cette phrase, le visage souriant. Enfin avec ce qui pouvait le plus ressembler à un sourire pour une ourse. Artémis sourit aussi, puis levant les bras en l’air, chassa les sombres nuages et fit revenir le soleil. Puis elle retransforma Callisto...



...En être humain.

Artémis : Merci… Cela faisait une éternité que je cherchais Callisto, je ne me doutais pas qu’Orion avait réussi à la prendre au piége, je l’avais sous-estimé. Mais maintenant tout est terminé, je surveillerais dorénavant que les chasseurs comme lui, ne puissent pas agir de la sorte, et tuer à leur guise. Merci, Luna et Léa…

Callisto s’avança vers nous, et apposa une main sur chacune de nos épaules à tour de rôle. Puis elle nous donna une perle entourée de ses mèches de cheveux violettes à chacune en guise de remerciements…

Callisto : Mon temps ici est révolu. Artémis à toute l’éternité pour elle, et moi je ne l’aurais cette éternité, que si je décide de la suivre… Je vous offre ce présent pour que vous vous rappeliez de moi, il se transformera selon l’endroit ou vous désirerez l’accrocher, en broche, ou même en boucles d’oreilles.

Artémis : Sachez que si un jour, vous vous perdez dans une forêt qui est dans mon domaine, vous n’aurez qu’à frotter les mèches de cheveux de Callisto et je viendrais aussitôt pour vous tirer d’une mauvaise situation… Ceci exprime ma profonde reconnaissance à votre égard.

Callisto s’approcha d’Artémis et lui tenant la main, elles disparurent dans un éclair, celui si remontant très haut vers les cieux…

« Bon ben Léa, je crois que notre aventure est terminé… On n’a plus qu’à remonter la pente pour rentrer chez nous… »

La pente était toujours aussi abrupte, mais l’envie de sortir de là de Luna était la plus forte. Une fois en haut, elle entendit son père qui l’appelait de toutes ses forces.

"Luna, Luna !"

« Je suis là ! »

Elle lui répondit, et il la vit enfin.

« Allez, viens ! Dis au revoir à ton amie, j’ai enfin trouvé quelqu’un qui dit avoir vu les chimères, bon il sortait d’un bar un peu louche, mais je crois qu’il faut prendre ça comme un signe ! C’est peut-être un voyageur qui est venu se désaltérer et qui a beaucoup vadrouillé ! Allez Luna dépêche toi ! »

Le père de Luna s’en allait déjà quérir d’autres aventures, alors que Luna venait à peine de terminer la sienne… Et espérons là, pas la dernière.

« J’espère que tu n’as pas eu trop peur, c’était assez horrible Orion et tout ça… Mais on a bien rigolé quand même… Enfin je crois. »

Luna attendit la réponse de Léa, puis lui fit une bise sur la joue, avant de repartir dans la direction opposée. La mère de Léa n’allait sûrement plus tarder…

Hj: J'espére que ce sujet t'a plu, même s'il était un peu long, tu peux poster à la suite pour terminer, et n'oublie pas de mettre -FIN-, ben a la fin, merci^^

" C’est un bon résumé ! Je rajouterai même que dans pas longtemps c’est nous qui allons avoir besoin d’aide…. "

Finalement Artémis apparut sous une forme pratiquement humaine, si on omettait la lumière anormalement brillante qu’elle émettait. Elle transforma Orion en un lapin tout sage, après qu’il eu tenté de l’attaquer. Elle rameuta aussi trois loups, qui se lancèrent à la poursuite du lapin. Le pauvre, Léa ne pu s’empêcher d’éprouver de la compassion pour lui, malgré tout ce qu’il avait fait. Heureusement qu’elle n’assisterai pas à sa mort, mais peut-être l’imagination n’était pas mieux. Puis Callisto fut retransformée et Artémis les remercia.

" J’en crois pas ni mes yeux, ni mes oreilles. Une déesse de la Grèce antique vient de nous remercier… "

L’ancienne ourse leur offrit un cadeau et Léa ouvrit des yeux ronds. Elle n’imaginait pas du tout recevoir quelque chose. C’était dans l’instant présent sans trop réfléchir à ce que cela leur rapporterai, que Luna et elle avait fait tout ça. Léa regarda, la mèche de cheveux se demandant à quoi correspondait le domaine d’Artémis, puis elle laissa le présent se transformer pour qu’elle puisse le fixer dans son chignon comme une pince à cheveux.

Puis enfin, Artémis et Callisto s’en allèrent, les laissant toutes deux seules au milieu de la forêt si calme maintenant. Rentrer chez elles… Léa eut une soudaine prise de conscience. Depuis combien de temps étaient-elles parties ? La jeune Gryffondor aurait des ennuis, cela ne faisait aucun doute. La pente une fois remontée, Luna retrouva son père et la jeune Serdaigle vint lui dire au revoir.

- Oui on a bien rigolé, à bientôt Luna !

Elle ne se souvenait pas avoir rigolé une seule fois dans cette histoire, mais ne préféra pas discuter tellement elle était fatiguée. Luna s’éloigna et Léa se dirigea vers l’endroit où sa mère l’avait laissé. Celle-ci apparut bien vite et l’on voyait sur son visage un sentiment de peur mêlé à de la colère.

- Mais où tu étais passée ? je suis revenue dix minutes après notre arrivée et tu n’étais plus là, j’ai retourné le village pour te retrouver ! je me suis fait un sang d’encre ! Léa mais qu’est-ce qui t’es passé par la tête ? tu n’avais pas à me faire ça ! il aurait pu t’arriver…

Mais Léa interrompit les paroles de sa mère et fit ce qu’elle n’avait plus fait depuis bien longtemps. Elle la serra dans ses bras silencieusement. Une larme glissa le long de la joue de sa mère puis toutes deux se préparèrent à transplaner pour rentrer en Irlande.

Fin