Journal de bord de l'espion [PV Sacha]

Dernière édition par le Jeu 1 Mar 2007 - 1:09, édité 1 fois

Jonathan s'en était revenu dans sa salle commune, après avoir assisté à la première réunion de la contre-armée. Il avait aussitôt tiré les rideaux de son lit à baldaquin et nota divers rensignements sur un bout de parchemin, dont il effaça l'encre à l'aide d'un sort (il restait des taches d'encre sur le parchemin, étant donné le haut niveau de Jon en sorts... ) puis il métamorphosa le parchemin en un badge représentant un colibri, qu'il épingla sur sa robe.

À la prochaine occasion qu'il eut de se rendre dans les dédales, il s'y rendit avec un grimoire neuf et retranscrivit, après avoir facilement démétamorphoser son parchemin et désensorceler, non sans plusieurs tentatives, son parchemin, les informations pertinentes qu'il avait recueillies. Il laissa ensuite un marque-page dans le livre en se disant que la première réunion ne lui avait pas apporté nombre de renseignements... En espérant aussi que tous soient compréhensifs et que personne ne lui en veule...

Citation :: Liste des membres de la Contre-Armée des Ombres (aussi appelée Armée de Dumbledore) selon les observations des ombres :
• Hermione Granger
•Harry Potter
•Mélusine McEwan
•Althea Belrin
•Léa Baldwin
•Evangeline Pendragon
•Licinius Macrine
•Jonathan Mateo
•Dobby (elfe de maison)

Lorsqu'il reposa le grimoire sur la table et reprit son sac pour s'en retourner dans le château, comme tout élève devait l'être, il entendit un bruit derrière lui. Pensant qu'il s'agissait d'une ombre, il se retourna tranquillement, s'apprêtant à le, ou la, saluer d'un sourire convivial.
Sacha DeLansley, leur grand chef. Qui de plus, qui de moins? Léger malaise, puis illumination subite. Jonathan pourra toujours se servir des talents en sortilèges, bien supérieurs aux sien, de la personne face à lui...

-Oh! Salut!

Froncement de sourcils. Le même qu'il réservait à Sacha chaque fois qu'ils se retrouvaient face à face et devaient s'adresser la parole.

-Dis, tu voudrais me rendre service? J'aimerais jeter un sortilège de dactylographie à ce que j'ai écrit dans ce grimoire pour que personne ne puisse reconnaître mon écriture, mais je t'avoue que je ne sais pas comment le faire...

Jon rajuste son sac sur son épaule. Il regarde l'autre jeune homme, légèrement plus grand que lui et réajuste son sac sur son épaule. Rectification, il enfile son bras dans le deuxième trou des gances de son sac. Il s'étire le dos en soupirant, un coup d'orteils sur le carrelage, attendant une réponse.

Spoiler:

Dernière édition par le Jeu 1 Mar 2007 - 1:17, édité 1 fois

Un sortilège de secrétaire? je m'étonne lorsque Jonathan me pose sa question.

C'est la façon courtoise dont je nomme les sortilèges utilisés par les jeunes infirmières de Sainte Mangouste. Après un rapide tour d'horizon, je remarque le grimoire sur la table. De la main qui porte la chevalière qui m'a été offerte par Juge Lara Impartial, j'attire le grimoire et passe quelques pages sans parler. Véritablement, je ne lis pas. J'ambitionne simplement de jouer avec Jonathan qui ne me paraît jamais très à l'aise face à moi et il ne sortira pas d'ici tant que cela n'aura pas changé.

De temps en temps, je me contente de lever un oeil sur lui afin de le dévisager.
Lorsque je tombe sur la liste qu'il a préparée, je referme le grimoire.
Le lui rend.
Soupire.

Jonathan...

Je sors ma baguette et la pointe vers le livre:

Jonathan Tollego, dis-je à haute voix pour qu'il entende la formule. Voilà pour protéger ce grimoire des yeux extérieurs. Tu n'auras plus besoin d'ourdir de grands sortilèges complexes ce que tu veux dissimuler. En y écrivant directement, tu seras seul à avoir accès à ce que contient ce grimoire. Ceux qui s'y hasarderaient n'y verraient qu'une liste de mots, une liste de course ou des histoires latines sans aucun sens. A présent, pour le sortilège de secrétaire, il te suffit de passer ta baguette sur la page et de prononcer la formule Scripto Enervatum. La mise en page changera à chaque fois que tu prononceras la formule et ce, jusqu'à ce que cela te propose celle qui te convient. Bref, qu'as-tu appris d'intéressant à part cette liste?

Je reste debout face au Poufsouffle sans démontrer d'un signe lui faisant croire que je suis pressé. Droit comme un i. Mains dans le dos dont l'une tient toujours ma baguette. La posture que j'adopte me fait penser à celle qu'avait mon ancien précepteur. Insupportable. Rigide.

Sujet: Re: Journal de bord de l'espion [PV Sacha] Jeu 1 Mar 2007 - 1:08

Jon aquiesce de la tête. Ce genre de sortilège doit définitivement être utile pour les secrétaires. Particulièrement pour celles à l'écriture douteuse. Sacha, au léger étonnement de Jonathan, attire son livre à lui, puis l'ensorcèle.
"C'est pas exactement ce que j'avais demandé mais ça fera l'affaire... au moins je n'aurai plus à me compliquer la vie!"

Le poufsouffle reprend son bien, celui dans lequel il consigne ses observations sur la contre-armée, avant de les retranscrire pour l'armée. Sacha lui donne un nouveau sortilège, celui qu'il avait demandé. Jon tente de le mémoriser de son mieux : il ne semble pas bien compliqué, c'est déjà ça de bon!
"Scripto Enervatum ; Scripto Enervatum ; Scripto Enervatum ; Scripto Enervatum ; Scripto Enervatum..."

Jon croyait qu'il pourrait déjà se libérer, mais non. De Lansley adopte une attitude semblable à celle de ses parents lorsque, l'été, ils veulent l'empêcher de sortir, ou encore lorsqu'ils lui demandent ce qu'il fera chez telle ou telle personne. Par réflexe, probablement, les yeux de Jon dévièrent sur la droite, au-dessus de l'épaule gauche de Sacha. Qu'attendait-il de lui?
La réponse fut immédiate, car Sacha termina en demandant à Mateo ce qu'il avait bien appris d'intéressant, outre la liste des membres.
-Rien.

C'était une réponse honnête, mais erronnée. Jonathan s'efforce de repasser la rencontre dans sa mémoire, pour se rendre compte que quelque chose de capital lui avait jusqu'alors échappé. Non pas les plans, les stratégies, les personnalités ou quoique ce soit d'autre, simplement :

-Leur ignorance.

Il plante ses yeux dans ceux de Sacha, lunatique. Il ne s'en rend pas trop compte. Il regarde ses yeux sombres en se rappelant que la contre-armée n'en sait pas plus que l'élève moyen de Poudlard. Pas même plus que les ombres. L'ombre d'un sourire ironique anime les lèvres de Jon.

-Et la mienne, je viens de m'en apercevoir...
"C'est certainement voulu!"
-Sinon, je t'assure que celà ressemblait plus à une rencontre entre amis qu'à une campagne contre... euh... contre les "forces du mal".

Nouveau regard en biais. De l'autre côté, cette fois-ci. Le subconscient de Jon est fuyard en ce moment. Pourtant, il n'a rien à se reprocher. Est-ce Sacha qui le gêne? Sans l'ombre d'un doute. Sacha n'est pas si imposant. Physiquement, du moins. Mais l'aura qui l'entoure semble avoir un effet monstre sur Jon, qui se sent dès lors mal à l'aise en sa présence. Pourquoi donc? Est-ce l'attitude du serpentard face à la vie, à son entourage? Son je m'en foutisme apparent? Sa froideur? Oui. Sacha ne paraît pas s'attacher aux gens, ne semble pas savoir le plaisir qu'on éprouve à s'inquiéter de quelqu'un, à rencontrer un ami par hasard. Cet aspect, aux yeux de Jonathan, le rend presque inhumain, car le poufsouffle ne saurait vivre, pour sa part, sans être entouré d'amis. Pas pour recevoir leur attention, car cela, il déteste. Pour leur donner de l'affection, partager des bons moments avec eux et mettre des visages sur ses souvenirs. Sacha n'est pas comme celà. Du moins, pas selon les observations de Jon. Jon qui ne s'est jamais demandé pourquoi De Lansley était ainsi. Il est ainsi et c'est comme ça. Point.

Sujet: Re: Journal de bord de l'espion [PV Sacha] Jeu 1 Mar 2007 - 1:39

Tant mieux, dis-je, car nous ne sommes pas des forces du mal. En tout cas pas toi.

Je laisse le silence se faire car Jonathan, après avoir esquissé un semblant d'aise, se referme à nouveau. Ses pensées, je les devine sans avoir pour autant avoir envie de m'y immiscer.

La Contre-Armée est dans l'obscurantisme dans lequel Juge Lara les a laissé. Pour moi, leur malheur m'indiffère, j'aurais pensé à plus d'ingéniosité de leur part mais dans cette affaire, je vole de déceptions en déceptions. Et savez-vous quoi? Cela m'indiffère. Je ne suis pas le clown de cette école et ne compte pas le devenir.

Acquérir la totalité de ce que m'a promis la vieille dame et partir d'ici serein. C'est tout ce que je cherche. Aimer, exister dans les autres ne me sert à rien. J'ai bien vu ce que cela a donné avec Alexandrei et Charlotte. Certains sont fait pour la douceur et d'autres pour la douleur. La vie va, la vie est ainsi équilibrée.

Jonathan. Pendant la cérémonie tu as dit que tu voulais bouger cette école... en quoi? Comment? Pour quoi?

Dans le ton de ma voix, j'aligne ces questions avec un intérêt mitigé. Le fond de ma recherche n'est pas là, mais il faudra bien passer par quelques chemins détournés avant d'y parvenir.

Je délies mes bras de derrière mon dos et d'un mouvement discret de la baguette attire deux chaises. A présent il sait qu'il ne s'en ira pas sans que cette discussion soit terminée.

Terminé à mon goût.

"Mais s'il souhaite partir, il n'a qu'à dire 'je suis pressé' ou tout autre mensonge et je le laisserai aller."

Je lui en propose une d'un geste de la main. Paume ouverte brassant l'air. Je saisis la seconde et m'assied déjà.

Sujet: Re: Journal de bord de l'espion [PV Sacha] Dim 25 Mar 2007 - 16:27

Jonathan était bien content d'entendre De Lansley dire qu'ils n'étaient pas des forces du mal, car Jon était aussi de cet avis. Il n'y avait que ceux qui se considéraient ainsi qui l'étaient...

"Et qui se vanterait d'être une force du mal, sincèrement? Faudrait être dingue!"

La fin de la phrase étonna cependant Jon. Sacha se considérait-il comme une force du mal? Il ne le semblait pourtant pas. Peut-être sous-entendait-il que d'autres ombres se considéraient ainsi. Peut-être que non, aussi. Jon n'en avait aucune idée et la question qui suivie n'aida pas le jeune poufsouffle à se mettre à son aise. Incofort vsible de la part de Jonathan. Il ne répond pas immédiatement, se mord la lèvre, laissant le temps à Sacha de lui tirer une chaise et de s'asseoir. Ne croyant pas avoir trop le choix (après tout... il n'avait rien d'urgent à faire en attendant et ne mentirait certainement pas), il suivit la demande muette de son interlocuteur et s'assit.
Que lui répondrait-il? Lui qui avait répondu la première chose à laquelle il avait pensé, sans trop se demander pourquoi, sans prendre le temps d'y réfléchir, sous le coup d'une impulsion.
"Bouse, je n'aurais pas pu dire que je n'avais rien à demander? Je suis sûr que ç'aurait été tout aussi correct..."

Jon plissa un oeil, puis le second, cherchant une raison-exutoire dans sa tête. Finalement, il répondit, hésitant :

-Je ne sais pas trop en fait...
"On opte pour la vérité, chouette..."
-Je pense que je revenais d'un cours où la classe avait été particulièrement ... étrange. Je pensais que personne dans l'école ne se connaissait et je voulais que ca bouge, pour que nous apprenions tous à nous connaître, quelquechose comme ça.
"Ouais, je m'en tire pas mal... mais j'ai pas l'impression que je pensais à ça"
-Peut-être aussi parce que... euh... les gens regardent les choses se passer et ne réagissent pas. Tout le monde sait qu'il y a des ombres, mais personne ne fait quoi que ce soit pour nous démasquer, nous comprendre. Du je m'en foutisme exacerbé... ce doit être ce qui me déplaît au plus profond...
"Mais pourquoi il me demande ça? Il veut en venir où?"
-Du désintérêt de tous envers tous, quoi...
"C'est bon ou il voulait pas entendre ça?"

Jonathan se dandinait sur sa chaise, trop nerveux pour rester en place. Plus il avait parlé, plus il s'était attendu (bien qu'il s'adressait davantage à ses genoux qu'à De Lansley) à ce que le serpentard n'aime pas ce qu'il avait à lui dire.

Je l'ai écouté avec plus d'attention que je pouvais m'en croire capable. Non pas que ce qu'il dit m'intéresse - je le partage mais la banalité des propos n'a jamais rien changé au monde - mais que je suis impressionné par son manque de confiance. Est-ce du manque de confiance? Je ne sais pas.

"Encourageons-le..."

Tu as raison. Les gens s'en moquent.
La lenteur avec laquelle on s'intéresse aux autres est exactement l'inverse que la vitesse à laquelle on se penche sur ses propres intérêts. Il n'y a aucun besin d'être Serpentard pour vivre cette malice du comportement. A mon avis du moins et cela n'est qu'une généralité.

"Ca c'est fait."

J'avance ma chaise vers lui et baisse ma voix d'un demi ton:

Les actions manquent... dis-je, les actions manquent après la parole. Je ne crois qu'en l'acte: la théorie n'est que la bouée de raison quand la pratique en est la vague... le mouvement. Comment crois-tu agir pour susciter l'intérêt? Que retires-tu de la mission qui t'a été assignée... que tu t'es assignée toi-même?

Philosopher avec De Lansley? Voilà bien un projet que Jonathan n'avait pas aujourd'hui, mais comme on dit, quand le poudlard express passe, on le prend! Il n'avait pas réellement tord, par ailleurs... Jon tenta de s'occulter, se questionnant sérieusement sur ses facultés altruistes et son intérêt envers "les Autres". Cette malice, comme Sacha l'appelait, était effectivement (quasi) universelle. Jonathan la possédait-il? En fouillant au plus profond de son soi-même, il du s'avouer que oui, il l'avait fort probablement. Ne s'intéressait-il pas davantage aux gens partageant ses intérêts? (Oui mais c'est normal) Ne s'intéressait-il pas davantage aux gens lorsqu'il avait besoin de socialiser, lorsqu'il se sentait seul? (Voilà déjà qui était moins honorable. Beaucoup moins.)

Sacha se rapproche. Jonathan craint légèrement qu'il ne s'approche trop : le poufsouffle a une grande bulle et déteste qu'on la pénètre. Sauf Isis. Mais Sacha ne s'approche pas assez pour installer un -plus grand- malaise en Jon. D'ailleurs, Jon sent son malaise s'apaiser. Comme si il commençait à considérer son interlocuteur autrement. Comment, il ne le sais pas. Autrement, c'est le meilleur terme pour l'instant. Le serpentard ne s'est apparemment rapproché que pour pouvoir baisser le ton sans que Jon ne cesse d'entendre ce qu'il dit. Craint-il d'être espionner pour emprunter ainsi le ton de la confidence?

La question de Sacha laisse ensuite un silence. Dans la tête de Jon des idées passent à mille kilomètres seconde. Tantôt insultées, puis perplexes et songeuses...
"Non mais hé! ... Pas cool ça, il sous-entend que je fais rien? ... Et le BDE ça compte pour quoi? ... Quoique ... Bien ... En fait ..."

-Au début, le BDE, c'était un peu à ça qu'il servait, non? Même encore, il devrait toujours servir à ça, d'ailleurs. Et puis j'en retire que mon petit moi est heureux lorsqu'il voit des gens heureux, je suis comme ça et...

"Et pourquoi j'aurais besoin de me justifier???"

Jonathan n'avait pas croisé les bras. Il ne s'était pas refermé sur lui-même. Il avait seulement cesser sa phrase sans la terminer. Elle était inutile à terminer de toute façon. Il était lui et resterait lui-même. Ça finissait là et tout le monde connaissait cette première loi de la ~~thermodynamique~~ nature humaine. Il avait simplement haussé les épaules un peu.

HJ: trop long. J'ai perdu le feeling. Je clos le sujet Wink

Jonathan s'arrête de parler alors que j'écoutais attentivement ce qu'il amorçait. Une autre pensée doit être venue éteindre sa réflexion orale. C'est comme ça que je le prends.

Pour ne pas lui prendre plus de temps et parce que je sens que ça n'est pas le moment, je me relève doucement et renvoie la chaise d'où elle vient. La main tendue vers lui pour le saluer, je clos la conversation d'un sourire diffus:

Ce qui compte est assurément d'être heureux.
C'est peut-être l'acte le plus égoïste et le plus altruiste à la fois... on n'est jamais heureux tout seul. On doit l'être avec les autres.

Je te souhaite une bonne fin de journée. Je te remercie pour les précieuses informations. J'attends impatiemment de te voir à l'oeuvre.

Sans plus de politesse, je me penche légèrement, le salue et me retire dans la salle commune aux Ombres, là où d'autres travaillent et élaborent déjà leurs futurs événements.

HJ : Y'a pas de mal...

Le sourire de Sacha paraît si sincère, si naturel, si gratuit... Dans la tête de Jon, une image époustoufflante, qu'il ne comprend pas sur le moment, mais qu'il sait savoir représenter son esprit :
Un "Bling" retentissant à l'instant où une vitre s'effondre à grands fracas et se brise en poussières incomptables.

Cette image ayant mis une pause dans la vie de Jon, il se rend finalement compte qu'une main est tendue devant lui. Il la serre.

Ce qui compte est assurément d'être heureux.

"Certainement."

Humain. À cet instant, Sacha de Lansley, sieur du je m'en foutisme et prince de l'inintérêt est la personne la plus humaine de l'univers magique. L'image dans la tête de Jonathan résonne encore. Jonathan n'y songe pas, pas pour l'instant. Il se contente de saluer Sacha, de son ton le plus chaleureux, le plus honnête, aussi :

-À la prochaine, Sacha.

Jonathan hésite. Sans savoir ni comprendre trop pourquoi, il voudrait prendre Sacha dans ses bras, comme... un ami? Comme quelqu'un qu'on respecte, à tout le moins. D'ailleurs, le seul ton sur lequel il avait appelé Sacha par son prénom indiquait qu'il ne le considérait plus comme auparavant...

Alors que Sacha retourne dans la salle des ombres, Jonathan commence à piger. Cette vitre, ce n'était rien d'autre que le mur qui s'était construit, avec le temps, entre Sacha et Jonathan. Pourquoi s'était-il brisé? Simplement que Jon venait de comprendre que Sacha n'était pas ce que le poufsouffle avait toujours cru... il avait mal jugé, pour une de ces rares fois. Et que l'apparence que donne Sacha, n'est probablement que le reflet de ce que les gens veulent bien voir de lui...
Mais... Se préocuperait-il du jugement de son entourage, alors? Question à jamais sans réponse, ce qui est préférable aux yeux de Jon.

Avant de repartir, Jonathan se dirige vers son parchemin délateur et lance le sortilège, une seule fois. L'important, c'est qu'on ne puisse pas reconnaître sa calligraphie...

-Scripto enervatum

Réussi. Jon est étonné et laisse percer un sourire teinté de fierté sur ses lèvres. Alors qu'il s'en retourne vers les serres, il murmure un vague "merci", à l'intention d'un de Lansley qui ne l'entendra jamais, plus pour avoir bonne conscience que pour le flatter.

"Isis, il faut qu'on se parle, tu ne croiras jamais..."