La contrainte d'avoir une soeur [PV]

Licinius avait reçu un hibou. On ne pouvait pas vraiment dire qu'il était tombé sur la lettre puisque, en réalité, c'était plutôt la lettre qui lui était tombé dessus.
En effet, le hibou qui lui apporta le parchemin était tellement maladroit, ou vieux, qu'il ne fit même pas attention, lorsqu'il se posa ce matin-là, des tasses, pudding, cruches, assiettes et autres aliments du petit-déjeuner qui se trouvaient sur la table, éclaboussant du coup la moitié des élèves de Serdaigle réunis dans la Grande Salle à ce moment-là.

Licinius prit la missive qui lui était visiblement destinée, vu l'insistance avec laquelle le hibou postal s'approchait du jeune Serdaigle, et la lu.
Cette lettre l'intrigua au plus haut point. Il s'agissait d'un rendez-vous dans le parc mais le plus surprenant était qu'il fut signé de la main de Purdey.
A la lecture de ce nom, Licinius sentit la moutarde lui monter au nez. Il ne se souvenait que trop de leur dernière entrevue.
"Même par hibou elle trouve le moyen de me casser les chaudrons." se dit-il, tout bas, serrant les dents. Il releva la tête, regardant le massacre provoqué par la venue de ce hibou sur la table, et, mettant rapidement la missive dans sa poche, se leva et disparut dans les couloirs.

A l'heure dite, Licinius arpentait les marches du perron de Poudlard.
Ses pieds foulèrent l'herbe dans un frottement agréable de nature encore humide malgré l'heure avancée dans la journée.
Il s'approcha du lieu de rendez-vous. Purdey était là, appuyée contre un arbre.
Licinius ralentit quelque peu l'allure, songeant à la meilleure façon de se présenter, après leur dernière entrevue.
Il crispa son visage dans un espèce de sourire commerciale accueillant et réfléchit.
"Bonjour, ça va bien ?"
"Bonjour, belle journée !"
"Tu prends racines?"
"Qu'est-ce que tu me veux encore...?"
Licinius cherchait, dans sa tête, comment engager la conversation. Mais il n'eut guère besoin d'y réfléchir davantage. Purdey venait d'ouvrir la première sa bouche, projetant son venin sur le jeune Serdaigle.
"Tu en as mi du temps. Je n’ai pas que ça à faire."
Licinius se concentra autant qu'il pu pour garder son sourire commercial, qui devait ressembler maintenant à une moue de crispation.
"T'as encore quelques rats à ronger..." s'exclama-t-il intérieurement. Mais il se retint et dit simplement :
"C'est pourtant une belle journée."

[HJ] Je suis tellement mort de rire que je ne sais même pas si je vais arriver à répondre 3 lignes...

Licinius vit Purdey lever les yeux vers le ciel et fit de même.
"Pour le moment, elle m'a pas encore envoyé valser contre un arbre. c'est pas mal, y'a du progrès." se dit-il.
Mais ce moment fut de courte durée, ce qui ne déplut guère au jeune Serdaigle.
Ils se regardèrent alors. Licinius se demandait qui aller bien dire un mot en premier. Il était mal à l'aise. L'environnement était pourtant propice au calme mais son coeur battait fort dans sa poitrine. Se retrouver face à Purdey lui rappelait de mauvais souvenirs et plus vite serait terminée leur entrevue, qui devait aussi désagréable à Purdey qu'à lui-même, plus vite il irait mieux.
Bien que ses jambes lui disaient de tourner les talons et de regagner la salle commune, où des devoirs l'attendaient, son cerveau lui ordonnait de rester sur place. Après tout, s'il avait reçu un hibou, c'est qu'elle voulait lui dire quelque chose.

Mais la jeune élève de Serpentard ne disait rien. Au contraire, elle le regardait, d'un regard niaiseux, semblant le jauger.
Puis, tout à coup, comme si elle s'éveillait d'un rêve, elle lui dit, sur un voix légèrement excitée, que sa soeur ne pouvait se rendre, avec les autres Pompom Girl, au match qui opposait Serdy à Pouffy.
Licinius fut soulagé. Non pas par l'absence de Hailey mais par le fait que la voix de Purdey n'avait, à ce moment-là, contenue aucune animausité.
"Ce n'est pas grave." lui répondit-il en souriant.
"De toute façon, une partie de la troupe à attraper la grippe et est cloué au lit aussi."
Mais à peine eut-il fini sa phrase que Purdey lui posa une question.
Licinius resta bouche bée pendant quelques secondes. Qu'avait-elle dit ?

Les mots "Excuses-moi... Bal... St Valentin... avec moi..." résonnèrent dans son esprit.
"Mais qu'est-ce qu'elle me chante là ?" se demanda-t-il intérieurement.
Un girophare s'alluma dans sa tête.
"Alerte rouge... Alerte rouge...
Eh Oh! Purdey! C'est à Licinius que tu parles..." songea-t-il en s'imaginant battre des bras devant les yeux de la Serpentarde pour la réveiller.
C'était comme si son cerveau s'était retourné et que ses neurones couraient dans tous les sens pour tenter de retrouver leurs places initiales.

C'est alors que lui revinrent les images de la St Valentin de l'année précédente. Il y avait invité Mélanie Tenford.
Licinius avait fait sa connaissance lors d’un des cours de vol dirigé par le Professeur Bibine. Cette élève de Serdaigle, en quatrième année tout comme lui, avait taper dans l’œil du jeune garçon dès leur première rencontre, laquelle avait été assez périlleuse.
Le cours du Professeur Bibine avait commencé depuis quelques minutes et les élèves volaient dans les airs, en tout sens, afin de s’échauffer avant de débuter l’apprentissage d’une technique de fuite sur son balai. Alors que Licinius tentait de dépasser tous ses petits camarades, s’amusant seul à battre son propre record de vitesse, il ne pensait plus qu’à une chose, aller toujours plus vite. Quasiment allongé sur son balai, le jeune Serdaigle ne semblait plus voir, ni faire attention à ce qui se passait autour de lui, si bien qu’il ne s’arrêta pas à temps quand une charmante jeune fille qui tentait, tant bien que mal, de maîtriser la trajectoire de son propre balai passa devant lui. Les deux élèves, heureusement juste à quelques mètres du sol, chutèrent à même la terre encore humide dans ce début de matinée. Emmenés tout deux à l’infirmerie, Licinius s’assit, en sentant ses côtes le faire souffrir à chaque mouvement, le dos contre le mur de pierre et les jambes allongées sur le lit. Il regarda à côté de lui. La jeune fille qu’il avait heurtée en balai était là. Ses cheveux de couleur brune étaient alanguis sur l’oreiller. Son visage était plus blanc que la neige et ses yeux, grand ouvert, fixant le plafond de la salle, étaient, quant à eux, d’une légère couleur noisette.
"Excuses-moi." avait dit timidement Licinius.
La jeune fille se tourna vers lui et lui sourit. Le cœur du jeune garçon sembla s’ouvrir d’un coup, comme une fleur aux premières lueurs du jour un matin de printemps.
Licinius et Mélanie ne s’étaient plus quittés de l’année, restant continuellement ensemble en toute circonstance, s’accompagnant partout l’un et l’autre. Si bien que, lorsqu’on faisait allusion à eux, on parlait d’Inséparables, ces oiseaux bien connus pour aller toujours par pair. L’apogée de cette relation étant, lors de la soirée de la St Valentin, qu’ils passèrent ensembles, leur premier baiser. Ce fut, aussi bien pour Licinius que pour Mélanie, la première fois que leurs lèvres rencontraient celles d’un compagnon, dans l’échange d’une passion commune.
Cette idylle avait duré quelques temps mais Mélanie avait quitté Poudlard quand ses parents étaient allés vivre en France.

Licinius secoua sa tête, chassant les souvenir de Mélanie au fin fond d'une oubliette.
Il accepta poliment les excuses de Purdey et réfléchit enfin à l'invitation.
"J'ai accepté d'y aller, entre ami, avec Ambre. Elle risque d'être déçue." se dit-il intérieurement. Néanmoins, une seconde voix dans sa tête le poussait à accepter l'invitation de la serpentarde.
"Mais qu'est-ce que tu racontes... s'exclama alors la preimèrement voix... c'est Purdey qu'est en face... C'est pas Heidi en Suisse... C'est Cruella d'Enfer..."
Le débat ne cessait dans sa tête, si bien que pour faire taire ses propres pensées il accpeta, d'une réponse rapide, l'invitation de Purdey.

[HJ] Je crois qu'on va être le couple le plus grave et le plus déluré du Bal.

La journée de Ambre ne fut pas brillante ce jour-là. Tous avaient commencé le matin, au réveil.
Un mal de crâne lui avait foutu le bourdon dès le matin, C’était le genre de chose qui pouvait mettre Ambre dans une colère noir toute la journée. Mais il fallait bien ce lever, il y avait cour aujourd’hui.

Dans la grande salle, touts le monde avaient l’air en pleine forme, quelques-uns discutaient, d’autres avalaient leurs petit déjeuner.
Ambre se dirigea à la table des Serdaigles bien décider à prendre un gros déjeunées.
Pense : Vu la journée qui m’attend j’ai intérêt à prendre des forces.
Elle avala 3 jus de citrouille, 5 toasts, et un bol de thé.
Apres ça, son ventre ne pouvait plus rien avaler.

En effet aujourd’hui, elle avait les cours les plus ennuyeux.
Pour commencer, Cours d’histoire de la magie et de l’étude des moldus.
Ambre détestait l’histoire, mais le pire c’est qu’elle ne serait expliquer pourquoi. Quand une leçon d’histoire était à apprendre, pas moyen d’en retenir un mot. La plupart du temps Ambre s’endormait sur le bouquin grand ouvert.
A la fin du cours, elle avait la marque du livre sur la joue, ce qui l’énervait encore plus, mais la faisait sourire à la fois. Ceux qui la faisaient passer aussi, pour une fille bizarre, aux yeux des autres élèves. Mais elle continuait à sourire.

Le cours d’astronomie, n’enchantait pas non plus Ambre.
Tous ce qui concernait les planètes et la constellation. Ca non plus Ambre ne serrait expliquer la raison de son dégoût pour cette matière.
Mais elle en avait une petite idée, sa devait sûrement venir du professeur…..

Vous allez sûrement me dire : « c’est bon tu as que sa comme cours », et je vous repondrait que oui, mais je n’ai pas 1h de chaque cours, mais bien deux bonnes heures. Ce qui change tous, non ! ! !

Alors une matinée comme sa, on est bien content de voir arrivé le déjeuner.
Comme d’habitude, Ambre avait la tête gonfler comme un ballon, et l’estomac creux, et n’avala rien.

Autour d’elle beaucoup de fille gesticulait, en demandant à droite et à gauche je ne sais quoi. Un petit sourire s’afficha encore sur ces lèvres, elle tenta ( en se déplaçant un peu sur le ban), d’écouter la conversations

Pense : Qu’est-ce qui pouvait les mettre de si bonne humeur ? ? ?

- Bllla, Ballla, blaa…. BAL….bla, bla….DE….bla, bal….LA….blalallla…SAINT….ballallla, VALENTIN…. ! ! ! Entendit-elle.

Ambre afficha un plus grand sourire. C’est vrai, elle avait oublié le Bal.
Mais Ambre n’avait pas de soucis à ce faire puisque quelqu’un l’avait déjà invité. D’ailleurs elle ne s’attendait pas du tout à y allez avec lui.
Elle retourna à sa place toujours en glissant silencieusement sur le ban, et retrouva l’appétit.
Pour elle, la sorti au Bal de la st Valentin était une occasion de pouvoir danser, s’amuser, chanter, elle était contente de pouvoir y aller entre amis.

Après le repas, elle décida d’allez faire un tour dans le parc du château, elle avait encore du temps avant de reprendre les cours.
Elle réfléchit tout en marchant à la conversation des filles au déjeuner, le bal de la saint Valentin les mettaient dans des états de folie, pensa-t-elle.Normale, elle était aussi une fille, mais n’était pas folle à ce point là,




Elle repensait à la façon dont le Capitaine de l’équipe de serdaigle lui avait demandé de venir avec elle. Elle affichait un léger sourire, mais elle gardait sa pour elle, du moins pour l’instant.

Arrivé dans le parc, elle vu à sa grande surprise, Purdey et Licinius tout prêt d’un arbre en train de discuter.
Ils avaient l’air assez distant l’un de l’autre, leur conversation ne devait pas être très enthousiaste, pensa t-elle.

Ambre s’assit pas loin d’eux, et fit semblant de ce cacher derrière un livre, elle ne savait pas pourquoi elle les espionnaient, mais elle sentait qu’il fallait qu’elle le fasse.
Licinius lui avait un peu parler de Purdey, et elle se doutait bien que son caractère d’ambitieuse et de charmeuse, allait prendre sur Licinius.
Leurs comportement à tous les deux, la faisait sourire ( encore une fois), Purdey avait un regard assez noir envers Licinius, et lui, affichait un sourire qui n’exprimait surement pas de la joie tellement que celui-ci était crispé.
Elle les observa, pendant un instant, tout en regardant bien le regard de Purdey qui devenait de plus en plus sympathique, voir même trop sympathique à son goût.

Soit, elle lui fait la moral, pensa-t-elle, ceux qui m’étonnerait depuis peu, vu la regard qu’elle porte, soit elle est en train de lui demander une chose auquel, Licinius était déjà accompagner.

- Serai-je en train de devenir jalouse, se dit-elle quand elle revint de ses pensées, Non, Non moi Jalouse…. Non….

Et puis, se dit-elle, en reposant son livre sur ces genoux, qu’est-ce que je suis en train de faire là ?

A ce moment là, une petite étoile suivie d’un éclat de fumé blanche laissa apparaître un petit ange au-dessus de sa tête, celui-ci lui répondit :

- Tu es tous simplement en train d’espionner, dit l’ange, ce qui n’est pas bien Ambre, le mieux serait que tu rentre et que tu t’occupe de tes affaires.

Sur ces mots, une autre étoile suivie cette fois-ci par une fumée noire laissa apparaître un petit diable :

- Mais, non, Ambre, dit-il, moi à ta place je m’intégrerais à la conversation et enverrais balader cette Purdey de malheur….
- Non ne l’écoute pas Ambre, rentre et dépêche-toi, dit l'ange.
- Va y Ambre montre à Purdey, qui est la meilleur….
- Ecoute ton cœur Ambre, rentre sa sera mieux pour tout le monde

Pendant que l’ange et le diable se bagarraient, Ambre songeait, et dans un mouvement presque brusque se leva et se dirigea vers Licinius et Purdey, avec l’intention de ne pas se laisser marché sur les pieds.

- C’est bien Ambre, vas-y, ne te laisse pas faire surtout, dit le diable en applaudissant.

Certes Purdey, étais une belle fille et charmeuse, avec un caractère dur, mais Ambre n’avait pas ce caractère et se suggéra d’annoncer à Purdey la nouvelle tant attendue, mais en douceur.
Elle avança vers l’arbre et se plaça derrière Licinius.
Elle lui fit une petit tape sur l’épaule et lui dit :

- Bonjour Licinius, je te dérange ?

La bataille mentale qui scindait l'esprit de Licinius cessa lorsqu'il répondit à la question de Purdey. Il regarda alors sa camarade de Serpentard.
"Mais qu'est-ce que j'ai fait ?" se demanda-t-il.
Il était trop tard, il venait de dire à Purdey qu'il irait avec elle au bal.
"Oh... et après tout ça lui fera les pieds. Vu comme elle m'a traité la dernière fois."
Il recommença à sourire et à profiter du soleil dont les rayons réchauffaient timidement l'air.

C'est à ce moment que le cerveau de Licinius reçu un electrochoc. Ambre venait de faire son apparition. Le sourire du jeune Serdaigle disparut de son visage.
"Ohlala... C'est la cata..."
Il essaya tout de même de sourire à nouveau quand elle lui demanda si elle ne les dérangeait pas.
"Pas du tout." répondit-il entre ses dents, un sourire légèrement crispé au lèvres et ses yeux passant de Purdey à Ambre et d'Ambre à Purdey.
"Tu viens profiter du soleil toi aussi ?" demanda-t-il alors, l'air toujours aussi peu à l'aise.

C’est bien ce que Ambre avait compris. Un sourire assez crispé, une attitude qui pouvait signifier "OU LA CATA", et un « pas du tout » serré entre les dents de Licinius.
Ambre était tomber à pique . Le petit diable au-dessus de sa tête soulevait une coupe en or signifiant que la partie était gagnée.
Un sourire s’afficha sur ses lèvres au moment ou Licinius lui demanda si elle venait profiter du soleil. Celle si lui répondit :

- Avec un temps pareil sa serait dommage de rester enfermé non ? ?

Elle tourna son regard dans la direction de Purdey, et lui adressa un léger sourire qui signifiait un bonjour avec une pointe de froideur.
La partie avait bien commencé et Ambre était déterminer à ne pas la perdre. Mais ce n’était pas pour autant qu’elle voulait passer pour une peste, alors pour calmer un peu l’atmosphère, elle adressa à Purdey :

- Toi aussi tu viens profiter du soleil……

Pense : Un peu bête comme question mais on fait avec ce qu’on a.