Le Styx de Deneb Kaïtos

(HJ: je prends l'initiative de créer ce sujet:
Un post de 5 lignes environ par personnage encore actifs existant dans le forum. On doit faire craquer l'infirmerie Le Enki

)

Après le match des Serdaigle contre les Poufsouffle, Adel était toujours inquiet pour Deneb Kaïtos. Au moment où le Vif d'or avait été attrapé, il avait à peine sifflé la fin du match qu'il jeta son sifflet par terre, et courut vers l'infirmerie pour prendre des nouvelles de la jeune fille.

Pendant toute la fin du match, il avait espéré la voir revenir en pleine forme mais les minutes s'étaient écoulées sans que sa petite silhouette ne réapparaisse. A l'infirmerie, Baten kaïtos et Egon Sutham étaient assis près d'elle. Un peu gêné de faire irruption, Adel s'approcha sans parler et posa la question:

- Comment va-t-elle?

*C'était un très beau match qu'elle a fait.*

Personne n'en était conscient mais la jeune Poufsouffle était en fait assise sur les bords du Styx et réfléchissait à sa volonté de revenir en arrière, rebrousser chemin vers le monde des sorciers ou à suivre cette funeste destinée qui ruisselait devant elle.

Althéa n'avait eut qu'une chose en tête pendant tout le reste du match de Quidditch : est-ce que Deneb n'avait pas fait une trop mauvaise chute ? Cela lui avait parut assez grave.

Dès la fin du match, elle se précipita dans l'infirmerie.
Elle ouvrit la porte et entra en trombe. Il y avait déjà Baten kaïtos et Egon Sutham, normal, qui s'occupaient d'elle et à coté Adel, l'arbitre que Althéa avait vu partit en vitesse.

- Comment se porte-t-elle ? Ce n'est pas trop grave ?

Althéa était réellement inquiète. Elle souhaitait de tout son coeur que Deneb se porte le mieux possible. Elle ne la connaissait pas vraiment mais ce n'était certainement pas une raison. Et elle avait fait en début de match magnifique...
Elle ne voulait absolument pas qu'il lui arrive malheur.

Le souffle commençait à manquer à Hermione lorsqu'elle pénétra dans le château. Malgré tout, elle monta les escaliers le plus rapidement possible pour trouver dans l'infirmerie Althéa et Adel... Baten et Egon étaient tout près de Déneb.

La spectaculaire chute et l'état dans lequel elle était partie du terrain avait beaucoup inquiété la préfète. Après tout, Déneb était une ancienne collègue à elle en tant qu'ex préfète. De plus, c'était une gentille personne mis à part son fort caractère (elle se souvint du bal de fin d'année dernière...).

- Bonjour... désolée d'arriver comme une baguette sur la soupe, mais je me faisais du souci pour elle. Comment va-t-elle? demanda-t-elle en se rapprochant d'Althéa.

~†~ Superbe match... Charlotte avait assisté à la rencontre entre Poufsouffle et Serdaigle, assise dans les gradins de sa maison, emmitouflée dans son écharpe verte et argent. Elle n'avait supporté aucune des deux équipes en particulier, mais elle avait trouvé ce match vraiment très intéressant. Il y avait eu beaucoup de technique. Peut-être même un peu trop... La preuve, la capitaine des Poufsouffle, Deneb Kaïtos, s'était pris un violent cognard, au point d'être amenée à l'infirmerie. Etait-ce grave ? La jeune Serpentard n'en avait aucune idée... Ainsi, dès que le match fut terminé, elle se dirigea vers l'infirmerie et y pénétra, silencieuse et discrète. La commentatrice et l'arbitre du match étaient déjà présents, ainsi que les proches de la Poursuiveuse et Hermione Granger. Charlotte se sentit un peu de trop. Elle resta silencieuse, se plaçant dans un coin de la pièce, attendant de voir la réponse qui serait faite aux Gryffondor. Elle espérait simplement que ce n'était pas trop grave... ~†~

Zen n'osait pas rentré dans l'infirmerie après ce qu'il s'était passé sur le terrain. Il ne voulait pas voir le visage de son capitaine d'équipe dans cet état. Elle qui toujours avait sa "bonne" humeur, sa hargne au quidditch. La voix avec laquelle elle criais sur Zen quand il fesait l'andouille pendant l'entrainement. Non, il ne pouvait l'accepter. Mais il fit son apparition dans l'infirmerie. Resté près de Deneb... Attendre qu'elle recouvre sa santé, qu'elle se relève. Comme la battante qu'elle est! Elle ne pouvais pas s'arreté sur cette lancée! Non! Mais Zen chassa vite ses idées noir de sa tête et préféra voir les côtés positifs. Deneb est une batttante, et c'est pas un cognard qui va l'achever... Il regarda les élèves présent dans la salle, tous venait de maison différentes. Deneb devait avoir beaucoup d'amis dans l'école... Zen d'un voix faible ajouta;

-Bonjour...

Il se dirigea ensuite vers le lit ou se trouvait Deneb...Il resta fixe debout, impuissant face à ça. Mais il ne voulait pas que Deneb le vois dans un état pareille. Elle lui aurais surement crié dessus!
" T'arrette de chialler Zen! Au boulot!" enfin quelque chose du genre...
Zen recula de quelques pas...

"Un accident aussi grave à Poudlard, non mais s'est pas sérieux! Si maman et papa l'apprennent, je suis foutu... Je reviendrai jamais ici!
Qu'est-ce qui lui a pris de tomber de son balai? Quand tu sais pas voler, et bah tu voles pas..."

Mais en entrant dans l'infirmerie, l'attitude de Michaël ne laissait rien transparaître de cette exaspération. Il resta en retrait, avec un groupe de Serdaigles, à observer les gens. La plupart étaient anxieux et leur façon de l'exprimer était souvent... cocasse. Pour sa part, Michaël ne se doutait nullement de la gravité de l'accident. Sinon peut-être aurait-il été plus ému qu'il ne l'était déjà (sans l'avouer, bien sûr). Au bout d'un certain moment dans cette ambiance étouffante et morne, il sortit pour prendre l'air. Il ne se doutait pas réellement que sa famille lui enverrait bientôt un hibou pour le rapatrier... Il croyait que cette pensée n'était qu'une exagération de son esprit...

Quel match ! Dernier coup de sifflet, emportement habituel des joueurs gagnants et direction l’infirmerie pour voir comment se porte la capitaine des Poufsouffles. Dans tout sport le respect pour ses adversaires étaient primordial et voir un joueur blessé après un match l’était tout autant. Elle ne la connaissait pas mais savoir qu’elles avaient joué l’une contre l’autre était une raison suffisante.

Un déluge de question s’ensuivit pour savoir son état mais rien n’avait été encore dit. Elle resta dans son coin pour attendre des nouvelles et dès qu’elle aurait été rassurée, elle partirait l’esprit un peu plus léger et laisserait les Poufsouffles tranquilles avec leur capitaine et les autres avec leur camarade de maison …

* Ravie d’avoir jouer avec toi Deneb, j’espère que tu t’en remettras … *

Emylune frissonna en rentrant dans l'infirmerie. Elle dégoulinait de sueur après son premier match. Elle aperçu Zen, et d'autres élèves qu'elle ne connaissait pas pour la plupart. Sur leur visage une tristesse prfonde, et dans son coeur une immense culpabilité. Elle était la batteuse de l'équipe. Deneb lui avait confié ce poste, et elle n'avait même pas réussi a empêcher que le cognard frappe sa capitaine. Emylune commençait a se dire qu'elle aurait du rester dans les tribunes au lieu de jouer les héroïne.

Elle avança lentement vers le centre de la salle. Toute les maisons se mélangeaient, former un immense tout. Une union. Elle aurait du être plus unis avec les autres. Pourquoi avait elle si mal joué? Elle aperçu une fille contre qui elle avait joué qui était la.

*Même les adversaires sont la* pensa t'elle.

Elle s'aperçut que Deneb était connu et aimé de nombreux élèves. Mais Deneb n'était pour l'instant qu'une poupée mollement étendue sur un brancard, si loin de la Deneb brillante sur son balais. Emy ne voulait pas se mêler au autre c'est pourquoi elle resta en retrait, dévisageant ses camarades et leurs tristesse. Une larme perla au coin de sa paupière et roula sur sa joue.

* Deneb je t'en supplie remet toi vite!!!!*

Après le match, Rhen' avait presque balancé sa batte par terre. Finalement, elle s'était retenue, gardant le précieux objet pour écarter ceux qui se mettraient devant elle. Elle n'avait pas non plus prit la peine de poser son balai, volant en rase motte jusque devant le chateau. Là, elle se dit que si elle croisait Rusard en balai dans le chateau, elle était vraiment mal... Elle mit donc son Nimbus 2001 sur son épaule et se mit à courir dans les couloirs, doublant les autres dont beaucoup se dirigeaient sans doute au même endroit qu'elle.

" S'cuzez moi, chuis dans l'équipe des Pouffys ! Priorié aux coéquipiers ! Pousse-toi la shtroumphette ! T'ention... Dégagez... "

Tant bien que mal, Rhéna gagna l'infirmerie qui était déjà envahie. Pleine de courage, réalisant que du bas de sa petite taille elle n'avait aucne chance d'appercevoir Deneb, elle mit des tous petits coups de batte dans les jambons des grandes bringues qui lui baraient la passage, essayant désespérément d'atteindre le lit blanc.

" Poussez-vous, j'dois passer... Attention, me voilà ! Dégagez le passage... Me voilà... "

Enfin, après avoir joué des coudes (et de la batte) Rhen' arriva près de Deneb. Elle était couchée,immobile, semblant presque dormir. Mais il manquait le régulier soulèvement de sa poitrine. Respirait-elle encore, ne serait-ce que faiblement ? Sans doute, Deneb n'allait quand même pas se laisser arrêter par une p'tite balle débile...

* Dire que si j'avais été là à temps, elle ne se serait sans doute pas prit ce cognard... Peut être que j'aurais put éviter ça... C'est pour ça que je suis dans l'équipe, et je suis même pas fichue d'avoir évité ça... Je suis nule. Dès que Deneb sort, je demande ma démission.. *

Une larme roula sur la joue de porcelaine de Rhéna tandis qu'elle songeait qu'elle aurait êut être put éviter tout cela.. Elle s'approcha tellement du lit qu'elle y fut collée. Puis elle lâcha tout ce qu'elle avait à dire.

" Chuis déslée Deneb... J'aurais dut l'arrêter, ce cognard. J'démissione Mais toi, tu dois te réveiller Comme ça, le prochain match, on le gagne, et on prend la deuxième place du classement. Parce qu'ils nous ont battu, les Serdys ! Tu peux quand même pas nous laisser ? Allez, deneb, viens orturer l'équie avec un super-méga-giga-entrainement pour notre prochain match ! Arrête de faire la sieste... "

Rhéna aurait put continuer longtemps comme ça si d'autres ne l'avaient pas repoussée vers le fond de l'infirmerie. Malgré qu'elle ne soit plus à côté de Deneb, elle resta, attendant comme les autres qu'elle se lève et qu'elle vienne torturer l'équipe, pleine d'entrain, comme toujours...

*Un match vraiment surprenant. Serdaigle contre Poufsouffle, le niveau en était élevée, c'était sûr. Mais le cognard envoyé sur Deneb avait été sacrément méchant. Même le plus grand et costaud joueur de Quidditch n'aurait pas pu l'arrêter. Ce qui était surprenant c'était que ça soit une nana que 15 ans environ qui l'avait envoyé valser dans les airs à une vitesse pareil.
Elle avançait vers l'infirmerie, en laissant son esprit vagabonder.

Pense : Faudrait que je parle à cette sakura un de ces jours. je suis sûre que contre Hailley ça doit être trollement efficace.

Elle était à présent dans l'infirmerie, toutes maisons confondues étaient venues voir la jeune Capitaine de Poufsouffle. Mais pour quoi Purdey était là ? Ce n’était pas dans son raisonnement. Bof c'était sûrement pour faire comme tout le monde.

Pense : N'empêche que c'était une sacrée joueuse de Quidditch. Faut espérait que là ou elle est en ce moment ils font aussi du quid'.*

Alors que les joueurs de l'équipe de Serdaigle avaient tous quitté les vestiaires et se dirigeaient vers la Tour de Serdy pour fêter leur victoire, Licinius fit un léger détour par l'infirmerie.
La joie et l'euphorie lui aurait presque fait oublier que Deneb était blessée.

La main posée sur la poignée de la porte, son coeur battant fort en son coeur, Licinius hésitait à franchir le pas de la salle. Se demandant si c'était sa place, s'il ne serait pas vu comme l'un des responsables de cet accident, en tant que Capitaine de Serdaigle, ... ?
Il enfonça enfin la poignée et pénétra dans la pièce.
Plusieurs personnes étaient réunies déjà parmis lesquelles les joueurs de Poufsouffle, probablement venue soutenir leur Capitaine. Mais le plus surprenant était la présence de Ehlana, l'Attrapeuse de Serdaigle.
Licinius s'approcha de sa camarade et lui sourit timidement, se sentant indirectement responsable de ce qui était arrivé à Deneb.
Il s'approcha ensuite du lit de la jeune Poufsouffle et posa une main délicate sur l'épaule de Deneb. Il ne savait quoi dire. Inspirant, auncun mot ne sortit de sa bouche. Son cerveau était vide. Il imaginait que ce pouvait être n'importe quel joueur allongé là, sur ce lit, même les siens. Cette idée le terrifie et il s'approcha de l'oreille de la jeune Poufsouffle et lui chuchota, même si son état ne permettait pas de lui répondre :
"Tu es une grande Capitaine."
Puis il se redressa, lâcha l'épaule de Deneb et se dirigea vers la porte. Avant de l'ouvrir, il se tourna une dernière fois vers sa collègue Capitaine puis fit un signe de la tête à Ehlana pour l'insiter à le suivre dans la Salle Commune.

[HJ] Désolé, j'ai fait plus de 5 lignes mais entre Capitaines....

June avait couru aux côté de Rhéna pour se rnedre à l'infirmerie. Beaucoup des élèves qui avaient suivi le match avaient eux aussi déserté la fête qui s'imposait après les victoires pour venir prendre des nouvelles de la Deneb.

La gardienne la plus mauvaise du siècle se fraya une place, profitant des hurlement déséspérés de Rhéna pour avancer plus vite. Cela faisait un beau tableau de voir tous ces yeux posés sur elle, effaçant un moment la couleur de leur maison.

JT voulait rester ici jusqu'à ce qu'on leur donne des nouvelles, elle s'assit par terre imitant quelques autres d'entre eux qui devaient avoir eux aussi décidé de ne pas bouger tant que la Capitaine de poufsouffle n'ouvrirait pas l'oeil.

- Rhéna, vient t'asseoir à côté de moi, on va attendre qu'elle se réveille, ça ne sert à rien de crier... murmura JT.

La chute avait été terrible. Tout le monde s'en était aperçu. Tout le monde s'inquiétait. Maude aussi.

S'était dans le tourbillon de l'après-match qu'elle avait suivi la vague d'élèves qui s'était dirigée vers l'infirmerie. Tout le monde s'inquiétait. Tout le monde voulait savoir comment allait la capitaine des Poufsouffles. Maude aussi.

Des élèves des quatre maisons étaient réunis dans l'infirmerie. Plusieurs se frayaient un chemin jusqu'à Deneb pour lui dire quelques mots. D'autres demandaient à ceux arrivés en premier ce qui en était de l'état de la poursuiveuse. Quelques-uns aussi ne faisaient qu'entrer un moment et ressortaient. Certains étaient assis sur le sol de l'infirmerie. Mais tous venaient pour Deneb. Maude aussi.

Elle alla s'assoeir à côté de JT, sa comparse de dortoir, et attendit de voir ce qui se passerait pour la Poufsouffle de septième étendue sur un lit de l'infirmerie, immobile.

Voir sa petite soeur chérie tomber. Etre assis depuis les gradins, à seulement quelques mètres d'elle, et ne rien pouvoir y faire. Tendre désespérément les bras dans le vide et ne rien retenir. Sentir en soi ce mélange d'impuissance et de sentiment de culpabilité macérer au point de rendre fou. L'était mental dans lequel se trouvait Baten lui indiquait, par sagesse, de faire les choses lentement. Aucune de ses pensées était construite et logique. Mais les gestes médicaux qu'il avaient eu, mécaniques pour les premiers, motivés et désespérés pour les suivants avait été tout ce qu'il put faire pour l'instant.

Les acclamations qu'il entendit au loin par les carreaux de l'infirmerie lui indiquaient que le match avait dû se terminer: l'une des deux équipes avaient gagné. Baten ne sut que plus tard, à l'arrivée de Rhéna, que la maison de Serdaigle avait été victorieuse.

Après les acclamations, il ne fallut pas beaucoup de temps pour que le jeune arbitre de leur match suivit de quelques autres étudiants, viennent prendre des nouvelles de Deneb. "Comment va-t-elle?"

Baten se contentait d'un sourire timide qui n'envisageait rien de bon. Il laissa s'installer les élèves de Poudlard dans l'infirmerie; tous semblaient décider à rester dans la pièce jusqu'à ce que Deneb montre des signes de rétablissement.

Baten Kaïtos posa sa main sur l'épaule d'Egon en lui murmurant:

"Je vais dans le laboratoire... pour l'instant, à part attendre, il n'y a rien d'autre à faire. Je laisse la porte de l'infirmerie ouverte pour que ceux qui veulent rester un peu puissent entrer sans se sentir gênés. Appelle-moi si elle bouge..."

Après un dernier regard vers le visage de sa petite soeur et un baiser déposé sur son front, Baten alla se réfugier dans son laboratoire où il resta assis, bouché bée, ses yeux violets plongés dans le vague flou du décor déformé par de l'eau salée.

"Alors jusqu'au bout, tu te débrouilleras toujours pour nous mettre dans des états pas possible, ma belle?" pensait-il derrière son sourire amer.

HJ: Désolé pour le nombre de lignes... petite soeur oblige...

Le visage attristé, les pensées loin de ce qui l’entourait, Sakura se dirigea avec un pas lent et saccadé vers l’infirmerie.
Bien qu’elle soit à l’origine de ce drame Sakura voulait aller au chevet de Deneb quelques instants. Elle espérait trouver un réconfort intérieur et alléger son chagrin.
En entrant, elle s’aperçut que la pièce était bondée de monde. N’osant lever les yeux, vers ceux qui l’entouraient, la demoiselle se dirigea sans sourciller vers le lit de la Capitaine.

Tenant quelques instants sa main, elle chuchota :
- Je regrette mon geste et ses conséquences…
- Saches que l’on pense à toi …

Après le match, Jon avait attendu Isis dans les vestiaires. Il savait qu'elle saurait l'y retrouver. L'ainé des poursuiveurs était assis sur le banc, ses avant-bras appuyés sur ses genoux, pris de haut-le-coeur. Il ne leva pas les yeux lorsqu'il sentit l'énergie de Isis entrer timidement dans le vestiaire. Il souffla :

-C'est ma faute. J'aurais dû l'avertir. En plus, je nous ai fait perdre la victoire. J'suis trop mauvais.

Jonathan se sentait lourdement coupable de tout et de rien. Du soleil brillant qui les illuminait en un instant si sombre, de leur défaite, et même du cognard. Il laissa Isis le prendre et leurs pas se dirigèrent, quelques minutes après la vague de joueurs et de supporters, bien plus tranquillement que ceux-ci, aussi, vers l'infirmerie. Jon laissa Isis près de la porte, elle ne voulait pas entrer... Il ne lança qu'un coup d'oeil vers le centre d'attention, ne vit qu'une partie du visage de Deneb, entre la foule, et senti son courage, tout comme ses viscères, fondre, comme dissouts dans du sulfochromique. Il ne trouverait pas le courage d'aller voir Deneb. Il cherchait quelqu'un d'autre, du regard. Cette personne se trouvait près du lit et Jon n'eut d'autre choix que de s'approcher de Deneb, en étouffant un son bizarre de sa gorge qui se contractait étrangement. Il mit sa main sur l'épaule bleue qu'il avait recherchée et murmura à Sakura :

-Culpabilise pas, c'aurait pu arriver à n'importe qui... On sait tous que c'est un accident...

Il regarda ensuite les paupières closes de sa capitaine, puis leva les yeux et vit Egon. Jonathan chuchotta alors, si faiblement que ni Deneb ni l'ancien éleve n'avaient dû l'entendre :

-Désolé.
-Désolé.

Suite à quoi, il tourna les talons et sortit en traînant des pieds. Au-dehors de l'infirmerie, il prit la main de Isis et se laissa diriger dans le château. N'importe où mais pas dans la salle commune... Il se sentait trop "sale" pour y aller...

HJ : Désolé pour le nombre de lignes... Rien n'oblige Big Grin

Isis avait attendu Jon dans les vestaires. Puis sans un mot l'avait accompagné jusqu'à l'infirmerie. Puis d'un simple regard rempli d'eau lui fit comprendre qu'elle ne pourrait pas y entrer, elle l'attendrait ici.

5 minutes passèrent dans une lenteur mortuaire. Isis ne faisait que pleurer, elle n'arrivait plus à retenir ses larmes donc elles les laissaient se deverser dans un flot continue. Elle aurait tellement de chose à lui dire mais elle n'arrivait pas à aller la voir. Même le simple merci que son "ennemie/amie" mériterai elle n'y arivera pas à lui susurrer.

Jon revient, ils repartirent tous les deux dans le chateau. Loin de la salle commune, et loin des yeux assombris des Pouffys si aimer del'etre allongée sur son lit qui dans les pensées noires d'Isis allait ce soir dormir sur son dernier lit.

hj : Musique d'Emilie Simon, Dernier lit. Album : Emilie Simon.

Léa avait assisté au match entre Poufsouffle et Serdaigle sans soutenir d'équipe en particulier. Elle avait été bouleversée par la chute de Deneb après le cognard qu'elle avait reçu. Elle ne connaissait pas vraiment Deneb, juste de vue, mais elle se précipita à l'infirmerie ou il y avait déjà beaucoup de monde. Elle se dressa sur la pointe des pieds et aperçu une silhouette inconsciente, allongée sur un lit. Ne voulant pas trop déranger, elle murmura tout bas des paroles qu'elle espérait que Deneb entendrait de là ou elle était.

- ne baisse pas les bras, tu es une excellente joueuse et je veux avoir l'occasion de te voir voler encore...

Une petite larme roula le long de sa joue, elle l'essuya prestement et sortit. L'infirmerie se remplirait vite, et elle ne se sentait d'aucune utilité.

Icare entra rapidement dans l’infirmerie qui était déjà bombé de monde. Une vacarme si peu habituel dans ce lieu vint confirmer ce qu’il avait entendu. « Deneb Kaïtos Céti… se débattant des mains crochus de Charon…La mort d’un Kaïtos, ce n’est pas rien… Espérons qu’elle n’a pas de monnaies pour payer la traversée du Styx dans la barque…».

Icare s’approcha tant bien que mal du lit, se faufilant entre des élèves pour contempler le visage pâle de la Poufsouffle. Il se rappela que Madame Pomfresh criait souvent que le nombre de visiteur était limité à six. « Elle fera une exception pour cette fois… »

- Elle donnait… vie à l’école… il est assez ironique que ce soit l’école qui lui ôte la sienne, en fin de compte. Laissa-t-il échapper d’un souffle court.

« La vie d’une personne pouvait finir de façons bien ambiguës… Ce serait injuste que sa vie s’achève ainsi… Mourrir de la main d'un camarade de classe... »

*Poesy, les larmes aux yeux n’était pas encore tout à fait au courant de ce qui se passait vraiment, la peur lui serrait la gorge, et elle se sentait trembler de tous ses membres. Elle avait croisé un élève de Poufsouffle qui lui avait dit de se rendre à l’infirmerie, Deneb y était… Pourquoi Deneb? Lui était il arrivé quelque chose ? Personne ne lui répondait.
Une fois arrivée dans l’infirmerie, cette salle qu’elle aimait tellement auparavant et qui lui semblait à présent emplie d’une tristesse et d’un drame immense, elle distinguait à peine les silhouettes d’élèves dont les visages attristés lui poignardaient le cœur.
Elle s’approcha d’Ehlana et détourna ses yeux du corps de Deneb, baissant les yeux et repensant à tous ses moments passés avec elle.*