Cours II-A (élèves de la 1ère année à la 4ème année)

La lourde porte d’une salle, où les élèves étaient déjà présents, s’ouvra brusquement sur le professeur.
Sa cape flottant derrière lui, il traversa la salle pour rejoindre son bureau. Il s’arrêta, pour inspecter les présences ou plutôt les absences ponctuels de certains. Ceux qui surprenaient le plus restaient les élèves présents physiquement en cours, mais qui divaguaient au plus loin mentalement.

Le seul travail de ces apprentis avait été de lire le cours sur le manuel, avant de s’y présenter. Là encore, il était surprenant de constater le défi qu’ils s’amusaient à remonter en évitant à tous prix de prendre le temps de faire ce travail simple.

-Monsieur Di Fanterio, Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est un détecteur de magie ?

Dernière édition par le Mer 31 Jan 2007 - 21:33, édité 1 fois

*Destiny était dans son lit paisiblement entrain de s’étirer, de remuer un peu les pieds puis de bailler en souriant. Aujourd’hui, c’était Jeudi et elle commençait les cours que à 11 heures. Pour elle s’était la paradis. Tous les autres jours elle devait se lever à huit heures du matin pour être prête à se rendre en cours à neuf heures. Pour elle, cela devrait être interdit par le ministère de la magie ! A ce moment précis il n’était que 10 heures. La flémaingite aigus la poussait quelque peu à rester au lit. Ses yeux s’ouvraient, se fermaient. Ainsi de suite jusqu’à ce qu’une/The grosse Rhéna/Travesty se jette sur elle en hurlant « BOUGE TES FESSES ESPECE DE TROLL !!! ».

C’est dans ces moments là que la seconde année trouve qu’il faudrait absolument que The Travesty face un régime. Elle avait faillit faire mourir Destiny sous son poids de boutefeu chinois. Ceci était le premier point néfaste de sa matinée. Le second résidait dans le fait qu’elle devait commencer sa journée en compagnie de Rogue, et le matin on dirait qu’il oublie de se brosser les dents…Il ne faut pas trop s’approcher de lui quoi…De plus, la Poufsouffle n’avait pas prit le temps de lire son manuel et allait une fois de plus se faire fusiller du regard par le méchant professeur lorsqu’il lui posera une question à la qu’elle elle ne sera pas répondre.

Mais Desty avait trouvé une solution. Il était exactement 10h39 et 21 secondes lorsque la jeune fille avait finit de se préparer. Au lieu d’aller prendre son petit déjeuner, elle allait se rendre directement dans la salle. Certes son ventre risquerait de gargouiller mais bon, il y à pire. Comme de sentir l’odeur de la bouche de rogue en ci bon matin…

Une fois arriver sur le seuil de la porte, elle remarqua sans étonnement qu’il n’y avait personne. Le Professeur laissait ses élèves arriver avant lui, c’était une habitude qui n’était pas des plus déplaisante. Destiny rentra dans la pièce et s’installa au second rend. Elle ne voulait pas sentir l’odeur mais souhaitait tout de même participer. Elle ouvrit son manuel à la page indiquer sur son agenda et lu attentivement.

Dix minutes plus tard elle avait finit sans avoir vraiment compris la deuxième partie. Elle n’avait cependant pas le temps de relire vu que les élèves commençaient à arriver et le professeur allait bientôt faire de même. Si jamais il la voyait entrain de lire la page du bouquin lorsqu’il arrivait, elle ne donnait pas chère de sa peau. Elle le ferma donc et l’installa sur le côté gauche de sa table. Elle pausa aussi sa plume, son encrier et sa baguette.

Quelques minutes après il fit irruption dans la classe alors que tous les élèves étaient déjà présents. Il faisait vraiment froid dans le dos, presque plus que d’habitude…Il pausa une question à Icare mais Destiny connaissait la réponse. Elle leva la main en espèrent une éventuelle sollicitation de la par de Rogue.*

hj: Deux jours avant le cours de sorts, enfin je le considère comme ça pour mon intrigue.

*Encore une fois, Poesy devait rapidement rejoindre le cours de défense contre les forces du mal au risque de se prendre une sanction pour son retard. En effet, la jeune Gryffondor semblait être allergique à la ponctualité. Lorsqu’elle arriva, dans la salle, elle remarqua que beaucoup de personnes manquaient à l’appel. Soulagée, elle se dirigea vers le fond de la salle, l’une de ses places favorites, en saluant tous ceux qui croisaient son chemin en commençant par le professeur qui sembla lui jeter un regard noir. Elle sortit ses affaires en attendant que le cours ne commence, et se mit à dessiner une caricature de leur nouveau professeur de soin aux créatures magiques même si ce n’était pas vraiment ressemblant.

Pense : « Mon Dieu que je m’ennuis ! »

Elle lâcha son crayon, puis, épuisée, elle s’écroula sur sa table comme une vulgaire poupée de chiffon, les paupières closes, l’esprit toujours embué, attendant que le cours commence enfin pour se dire qu’il finira à un moment ou un autre.
Puis Rogue posa une question à Icare.

Pense : « Ô Début de Délivrance ! »

La jeune Gryffondor chercha le serpentard des yeux sans soulever sa tête qui lui semblait peser une tonne. *

-Un détecteur de magie?

Icare fouilla rapidement dans sa mémoire. Il s’était levé tôt ce matin pour réviser son cours sur les sorts et enchantement, tout s’était mélangé dans sa tête. Il se concentra et tenta de se rappeler ce qu’il avait lu dans le programme.

Il se rappelait parfaitement de la page du bouquin, à quoi elle ressemblait. Il y avait des petits dessins avec… « raah… c’était quoi !! »

Imure : « Des cartes… un pendule aussi. »

« Chut ! je te rappelles que tu ne dois pas me parler en cours de DCFM ! Le professeur rogue entends ce que tu penses !!»

Imure : « S’il nous écoute, tu devrais le vouvoyer, on ne parle pas de lui à la troisième personne quand il est présent … »

« Oui rooh ça va ! tais-toi, d’habitude tu dors !
Hum …désolé professeur Rogue, j’ai réfléchit comme si vous n’étiez pas présent dans ma tête…

…ça devient un vrai carrefour en ce moment! Je parlerais de vous à la seconde personne à l’avenir. »

Son esprit était toujours embrouillé… Comme son estomac, il avait manger un truc infecte ce matin « Encore un coups de la S-A-L-E d’Hermione, les elfes de maisons ne travaillent plus consciencieusement maintenant … »

-Ca y est !

Il s’agit en fait d’objets ayant des affinités aux magies, principalement les magies noires, et donc réagissant à leur contact ou à leur proximité.

Ils sont très utilisé par les Aurores pour s’assurer de la neutralité magique d’une pièce ou d’un objet, cela permet d’éviter de tomber dans des pièges magiques.

Les principaux détecteurs de magies… de magies noires, j’entends… sont les cartes et les pendules… et … et... Euh … les Runes ! balbutia-t-il.

Ce sont, en tout cas, celles étudiés dans notre programme. Il en existe bien d’autres… Comme… les perles à cristallisations hybrides. Euh … non, attendez ! lança-t-il brusquement, un ricanement de gène et de stress s’empara de lui.

« Imure ! Me balance pas des objets de l’ancien temps ! ça existe plus maintenant ! »

- Euh … Excusez-moi … Alors, on peut construire des détecteurs de magies spécifiques si on connaît les différents types de magies recherchées. Il suffit de conjuguer les synchronismes magiques avec des effets secondaires visuelles.

Lorsque deux magnétismes de même affinité entrent en résonance, il suffit d’en faire résulter une émanation magique en proportion, un lumos par exemple.

En imprégnant un pendule de la signature magique d’un sort maléfique, et en combinant, à la reconnaissance, un transfert magique en lumos, on obtiendrait un pendule qui s’illumine lorsqu’elle se rapproche de la source de magie noire dont elle possède la signature propre.

On peut évidemment en créer avec des types de magies autres que la magie noire, mais se pose alors deux problèmes.

Tout d’abords le problème de l’utilité. Détecter la magie est utile pour les magies offensives, les pièges, les malédictions. Afin de prévenir plutôt que guérir. D’où, détecter les magies neutre ou magie blanche devient moins intéressant…

Il y a donc, par ce premier point, moins de recherche effectué sur les détecteurs de magie neutre et blanche que sur les magies noires. Les sorciers chercheurs ont dû sûrement trouver ce domaine moins intéressant, avec des débouchées économiques et utilitaires moins intéressantes.

Donc les détecteurs de magie neutre et blanche sont moins répandus, moins connues, leur principe de fonctionnement est le même, ou pourrait être le même, mais fut beaucoup moins expérimentés. C’est pourquoi je n’en donne pas vraiment d’exemples.

Très peu de ces exemples ne nous serons utiles… surtout en cours de défense contre les forces du mal.

Icare s’était littéralement lâché sur la fin. Il avait un semblant de souvenir d’un article qu’il avait lu dans la « Pour la magie, junior. », un magasine sur l’étude de la magie en soi, pour les plus jeunes.

Il soupira un grands coups et regarda le reste de la classe, attendant quelconques réactions.

Il était une fois un petit garçon qui s'appelait Terence Orphens. Il avait grandi à Exeter auprès de ses parents moldus et de ses amis d'enfance. Bla bla bla, il grandit et entra à Poudlard à l'âge de onze ans.

Bla bla bla. En deuxième année, il était encore assez réservé. Le professeur Rogue lui foutait les jetons, il avait de la peine à se servir de sa baguette, il avait encore des idéaux infantiles et un langage très limité. Bla bla bla...

En sixième année, il devint plus ouvert, plus moqueur au point qu'on le traita un jour d'ironique petit Serdaigle... bla bla bla...

Il entra en classe de Défense contre les forces du mal où la seule force du mal qu'il connaissait était le professeur qui dispensait cette matière. Ce n'était pas par paronoïa que le jeune Serdaigle aujourd'hui en 7ème année bla bla bla pensait que son professeur voulait sa mort.

"Peut-être est-ce plutôt une sorte de fantaisie admirative qui le pousse à me vouloir toujours près de lui. Pourquoi vois-je toujours le mal partout. Rogue est gay et il m'aime."

Après cette intense réflexion du jeune homme, rappelons-le, de la maison de R. Serdaigle, Terence prit place près des très rares élèves de cette classe composée d'étudiants plus jeunes que lui. Il devait suivre un rattrapage pour avoir séché son dernier cours.

"Prétexte. Rogue est amoureux, il ne peut plus se passer de moi" songeait-il moqueur.

Il salua Icare, Destiny et Poesy et sortit ses affaires. Icare répondit à la première question. Question que Terence n'avait pas entendu car trop occupé à chercher une explication plausible à ce dévolu soudain que jetait son professeur sur lui:

"Ou il a toujours rêvé d'avoir un fils comme moi..."

Mais jamais Terence ne se figura que c'était parce qu'il le méritait.

"Ah ça non!"

Donc, arrivé en 7ème année, on pouvait dire deux choses de ce jeune homme: d'une part, bla bla bla et d'autre part, il allait encore se prendre des masses de punitions d'ici ses ASPIC. Qu'il aurait de toute manière. Car bien qu'il n'était pas un exemple de discipline, il restait bosseur et sérieux dans ses devoirs bla bla bla...

(HJ: Autant faire des lignes, je ne savais pas quoi dire)

*Halelujia ! Jamais Poesy ne s’était sentie aussi soulagée de voir quelqu’un. L’entrée de Théo dans la salle de classe, bien qu’elle en fut étonnée, lui insuffla dans l’âme une immense joie. Il salua les Destiny, puis elle-même avant de rejoindre une place qui était restée vide. Il semblait préoccupé, quelque peu amusé mais surtout troublé, et sans se soucier de ce que tout le monde pouvait penser, elle attendit que Rogue se soit tourné vers le tableau, soustrayant ainsi à son regard la jeune fille qui avait déjà ramassé ses affaires et avait filé discrètement tout en retenant sa respiration vers la seule place restée libre à droite de son ami.
Elle expira longuement et fit un large sourire à Terence avant de lui souffler d’une voix à peine audible :

-Coucou vaillant chevalier de mewa …

L’ennuie avait totalement disparue et elle semblait avoir retrouvé sa joie de vivre. Peu lui importait la raison de sa venue ici, peu lui importait l’air grognon de Rogue, peu lui importait la voix envoûtante d’Icare, son désintérêt pour elle, la haine de Destiny, son envie de croire qu’elle essayait de lui arracher son amour... Peu lui importait aussi cette heure de cours, le seigneur de ses sourires était à présent présent et elle avait pour intention de l’honorer comme il se devait.*

Quand le professeur eut un moment de distraction Poesy profita de l'instant pour braver quelques tables et venir s'asseoir à côté de Terence. La voyant crapahuter jusqu'à lui, il prit soin de tirer de tirer la chaise pour qu'elle s'assoit sans faire de bruit.

Un morceau de parchemin déplié devant lui et une plume pas encore trempée d'ans l'encre, à la main, il fit mine de suivre le cours. Il souffla à Poesy entre ses dents:

Ca va p'tite reine? Ca n'a pas l'air d'être folichon par ici. Il cause beaucoup Icare, sourit-il en trempant doucement sa plume dans son encrier.

Il n'écrivit strictement rien.
De tout ce qu'Icare venait de dire, Terence n'avait compris que les conjonctions.

"Bonne économie d'encre que de ne rien écrire."

Il déposa sa plume et se tourna plus franchement vers Poesy:

Toi, tu m'as l'air d'avoir besoin d'un top-up câlin à la sortie du cours. Mets ça sur ma note, fit-il en souriant à sa protégée.

Le jeune Serpentard venait de délivrer sa science confuse et le silence planait dans la classe. Silence tout à fait normal, compte tenu que personne ne devait avoir réellement compris ce que venait de développer Icare.

"Il y a étonnamment beaucoup de mots dans ses phrases mais le plus étonnant reste qu'avec autant de mots, on ne comprend toujours pas ce qu'il a voulu dire."

Le Serdaigle leva le bras pour prendre la parole.

Il s'avérait que les pensées de Icare étaient toujours aussi embrouillées. Mais elle semblait l'aider à s'améliorer, à suivre, voire à atteindre un niveau lus élevé. Ce qui ne fut pas pour déplaire au professeur Rogue. La conversation qu'ils ont donc eut à servi. Le Mowana

-Pour la perfection de Icare, 10 points.

-Avez-vous quelques choses à ajouter? Blood peut-être? Ou encore Orphens?
lança-t il avec provocation aux deux élèves qui avaient lever la main. Vallait mieux pour eux que leur remarques soient digne d'intérêt.

*Comme à son habitude, Terence parvint à faire sourire la petite Gryffondor qui, soudainement, semblait être de bien meilleure humeur. Et, toujours en faisant en sorte de ne pas être repérée par Rogue, elle répondit à son chevalier :

- Je prend en considération …On verra bien à la fin du cours !

D’autre part, le fait qu’il s’intéressât quelque peu au cours incita la jeune fille à y placer ne serait-ce que peu de son attention.
Icare venait de terminer sa long et ennuyeuse réponse à la question du professeur, et ce dernier, d’un air méprisant avait inviter Destiny et Terence à lui faire part de ses remarque, sous entendant qu’il n’y avait absolument rien à ajouter et que toute remarque inutile risquait bien d’être fatale pour celui qui la prononcerait. Poesy jeta donc un coup d’oeil inquiet à Théo en lui faisant signe de s’abstenir de dire quoi que ce soit s’il faisait parti de la catégorie de gens parlants pour ne rien dire -_-‘ *

***

* Comme d’habitude, en cours de DCFM, je me tenais au fond de la classe. Au fond, mais vraiment au fond, le plus loin possible de l’ambiance fétide et cadavérique des premiers rangs. Le professeur Rogue fusille du regards chaque élève avec dégoût et écœurement. Dans ses yeux, on a l’impression d’être moins signifiant qu’un ver de terre crasseux et minable qu’on écrase sans considération.

Personnellement, il me fait très peur. Des rumeurs disent même que le professeur est un Détraqueur qui est tombé dans un chaudron de Polynectar à la naissance. Il a une tête humaine mais aspire toute envie de vivre à n’importe quel créature vivante au alentour.

Je sort de mon cartable une plume ébouriffé et un vieux parchemin. Un élève de Serpentard se lève et commence un discours tordu et incompréhensible au possible. Je me demande pourquoi ce genre de personne n’est pas à Serdaigle, sérieusement…

Je pris quelque notes, principalement sur les phénomènes de « synchronisme » que j’avais pas vraiment bien compris. *

- Chaque sort a une empreinte magique, une sorte de signature ? me murmurais-je à moi-même.
J’avais jamais vu ça comme ça, c’est intelligent.

* Mais mon attention au discours fut rapidement dissipé. Je l’avait vu. La fille de mon année, la Gryffy, elle est là, dans le fond de la classe, comme moi. Ses longs cheveux d’ébène, ce visage si sensuel. Je m’abandonna à l’admiration de la courbe de son visage.

J’en oubliais même être dans un cachot humide et oppressant. Je ne voyais que la couronne de ces cils, si long, si fin… Elle se retourne ! je dévie directement mon regards sur le mur opposé, elle discute avec un autre élève.

Je devins aussi rouge qu’un elfe de maison recevant une chaussette de son maître. Mon souffle devenait saccadé. J’espère qu’elle ne m’a pas vu… j’espère qu’elle ne m’a pas vu… *

- Aïe .. soufflais-je à mi-voix.

Je venais de me couper, comme un abrutie, en serrant trop fort ma plume. Qu’est ce que je suis stupide, mais quel incapable je fais. A peine elle se retourne et je perds mes moyens. Je mériterais de me jeter du haut de la tour d’astronomie.

Allez, le cours, le cours. Concentre-toi sur le cours. Cette fille, tu ne l’aura jamais, n’espère pas grands chose !

Je regarde alors le professeur Rogue, en attendant la suite du cours, la suite de quelque chose, un changement, je ne sais pas, mais que cette situation s’arrête. Je me sentais faible et stupide, comme d’habitude. *

-Comme tout le monde a vraisemblablement compris le sujet du cours, vous allez pouvoir le mettre en pratique sans aucune difficulté, n’est-ce pas…

Lança-t-il face au manque d’interactivité de sa classe. Il continua avec son éternel austérité dans la voix.

-Ouvrez vos pupitres.
Vous trouverez le matériel nécessaire à la création d’un détecteur. Non pas de magie noire, ce qui reste de toute évidence hors de votre portée, mais de jus de citrouille.

-Orphens, vous en ferez un contre les Epouvantards grâce à votre concentration tout au long de la confection de l’objet.

A votre disposition :
Une pierre de marbre
Une fiole de 200cl d’eau de source distillé
Une salière en cuir remplie
Une fiole de 20cl de jus de citrouille (qui n’a pas intérêt à être ingéré par l’un de vous)
Votre matériel si vous l’avez emporté comme demandé
Votre manuel si vous l’avez emporté

Le professeur Rogue alla chercher quelque chose sur une des étagère derrière son bureau alors que s’inscrivait au tableau les consignes de fabrication.

Après avoir poser votre pierre dans l’eau distillé(2dl), vous remuez, toujours dans le même sens. Et ce, 10 minutes durant.
Vous mettrez alors à chauffer jusqu’à ébullition et ajouterez à ce moment le jus de citrouille (10cl). Une fois l’ébullition commencer vous pourrez cesser de remuer.
Au bout de 13 minutes d’ébullition vous ajouterez 7 pincées de sel. En citant l’incantation à chaque pincée.
Ensuite vous n’avez plus qu’à arrêter la transformation en sortant la pierre de l’eau.

Il trouva ce qu’il cherchait, et voyant que les consignes avaient fini de s’écrire, il ajouta.

-Vous déposerez vos pierres sur mon bureau avant de quitter la salle.

Puis il s’approcha de Orphens :

-Voici une pierre de Kalininite. Pour vous, tout est une question de concentration.

Puis il alla prendre place à son bureau, observant ses élèves.

Dans la lune une fraction de seconde et il avait oublié la question qu'il aurait voulu poser. La voix du professeur lui fit refaire surface. Il s'agirait pour chacun de concevoir un détecteur de jus de citrouille... Ah non, pas pour lui. Terence quant à lui fabriquerait un détecteur d'épouventard.

"Tiens, je me demande qu'elle forme aurait l'épouvantard qui me ferait face" se questionna-t-il en prenant note des instructions. Il n'avait jamais été face à l'une de ces créatures. Cela aurait fait un bon cours. Parait-il qu'une année certaines classes les avaient étudiées.

Terence sourit à Poesy pour lui indiquer qu'à présent il fallait se mettre au travail.

Le Serdaigle reproduisit la liste de ce dont il aurait besoin après que le professeur Rogue lu apportât une pierre spécifique.

Citation :: Une pierre de Kalininite
Une fiole de 200cl d’eau de source distillée
Une salière en cuir remplie
Votre matériel si vous l’avez emporté comme demandé
Votre manuel si vous l’avez emporté
Beaucoup de concentration.

Citation :: Poser la pierre dans l’eau distillée (2dl),
Remuer toujours dans le même sens pendant 10 minutes
Porter à ébullition et ...

Dans sa prise de notes, Terence leva la tête vers le professeur. Il venait de comprendre ce que signifiait son conseil "beaucoup de concentration"; mot qu'il avait d'abord pris pour une critique dissimulée.

Citation :: Cesser de remuer à 100C°
A 13 minutes d’ébullition, ajouter 7 pincées de sel, en citant l’incantation à chaque pincée.
Sortir la pierre de l'eau.

Il se redressa sur sa chaise et attendit quelques minutes avant de commencer.

La question qu'il se posait un peu plus tôt pris tout son sens. Il pensa qu'en se concentrant sur sa plus grande crainte et parallèlement sur ce qui pouvait l'absorber, la conception donnerait au détecteur plus de fiabilité. De plus, penché sur ce problème, cela le forçait à se rassembler. Lorsqu'il était concentré et qu'il travaillait, les yeux de Terence brunissaient, ses sourcils se détendaient et ses muscles se délassaient: il était dans un neutre, contrairement à beaucoup qui restait contrit dans leur corps afin de marquer l'effort.

Son matériel était sorti. Sur un réchaud il posa un chaudron de petite taille et y versa l'eau distillée après l'avoir dosée dans un bécher gradué. Au milieu de l'eau, il déposa soigneusement la pierre, touilla le mélange durant dix minutes à une vitesse constante et alluma le réchaud.

Pendant qu'il s'exécutait, il cherchait profondément à l'intérieur de lui ce qui pourrait lui faire peur. Beaucoup de choses le dégoûtaient (les têtes réduites, pour ne pas les citer) mais peur?

Le mélange fut porté à ébullition. Il reposa sa spatule de bois sur un chiffon posé à côté et calcula à l'aide de son sablier les 13 minutes durant lesquelles il devait laisser le chaudron ainsi.

"De quoi j'ai peur bon sang? Qu'est-ce qui e parait insurmontable?"

Il avait les yeux posés sur la mixture fumante et suivait des yeux les volutes de vapeur que la pierre de Kalininite et l'eau mariées faisaient danser dans les ombres du cachot. Il n'avait pas peur de la douleur, pas peur du ridicule, pas peur de certains monstres au point qu'en ce fut une phobie. Ses plus grosses craintes étaient tournées vers ses proches. Peut-être que cela n'aurait pas été le cas l'année dernière.

"Cette année, j'ai pas un jour sans craindre de perdre ceux que j'aime..."

Il se souvint du jour où ils s'étaient retrouvés avec Dragon en haut de la Colline des Contradictions. Il n'avait jamais eu aussi peur de perdre quelqu'un, de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir protéger. Il ressentait ça pour Ellys aussi. Sa mère... Abi... Ecko...

"Mais ce n'est pas comparable avec Dragon... avec Relou, j'ai peur que ça soit de ma faute. De l'entraîner dans des histoires bizarres qui lui coûtent..."

Le dernier grain du sablier échoua en haut d'une petite pyramide de sable.

Terence saisit le sel et en dispersa, par sept fois, une pincée au-dessus de son chaudron en prononçant la formule, à chaque fois.

Enca deux ploblem
Déseulélalerreté sansemblème
Cé déjàhinplotègemoâmême

Puis, avec une broche en bois, il saisit la pierre qui lui sembla avoir diminuée de taille. Il la déposa dans une coupelle. Elle fumait encore mais s'assécha rapidement de sa vapeur d'eau.

"Pour ne pas la perdre, arrêter de faire le scroutt et de l'entraîner dans mes trolleries" songea-t-il en commença à ranger son matériel en silence.

Fin du cours lundi soir.

Suite à cette date, les postes ne compteront plus de points.

« Bon, bon, bon … Faut bosser maintenant … »
Icare se dépêcha de noter rapidement les consignes de création de la potion. Les détecteurs de magie n’étaient pas bien difficile à confectionner, mais sans la concentration adéquate, on a vite fait d’oublier une étape…

« Alors, un chaudron ou un bécher déjà … pour des si petits volumes, le chaudron, c’est pas terrible… Bon, restons classique, optons le chaudron. » Icare sort un gros chaudron, déboucha la fiole cristalline et en versa un dixième du contenue. « 2 décilitres, c’est vraiment pas grands chose, ça va être dur à remuer… »

Splouch !

La pierre barbotait dans la petite flaque d’eau au fond de son chaudron. Icare se saisit d’une spatule de bois déjà bien usé et commença a remuer ce qu’il pouvait atteindre. Il s’efforça pendant un long moment à garder un rythme constant, mais une fatigue à l’épaule vient rapidement l’en dissuader.

Icare regarde à droite et à gauche histoire de penser à autre chose, son regards s’attarde sur un élève de Gryffondor. Il était beau, très efféminé en faites, une sorte de félin… Il regardait sans ciller … « Quoi ?! »… Poesy ! Il l’a regardé d’une façon vide et absente.

« Oula… alors lui regarde avec des yeux doux Poesy, qui elle me regarde moi avec ces yeux doux… moi qui sort avec Destiny. C’est plus un triangle amoureux, c’est un rectangle ! Et encore, je ne compte pas Rhéna dedans… bientôt le pentagone… »

Icare regarda sa montre, 10 minute 57, un peu trop longtemps à remuer. Il prit sa baguette de sa main gauche et tapota le fond du chaudron. Il continua de remuer en attendant l’ébullition. Une fois celle-ci atteinte, il tenta de prélever avec une pipette jaugé les 10 millilitres nécessaires de jus de citrouille avec sa main gauche. Il s’aida rapidement de sa main droite à la fin et versa ce qu’il fallait.

Un coup d’œil dans le chaudron, la couleur de l’eau était orange pale, la pierre n’avait pas l’air de faire vraiment quelque chose. Il se rassit sur son tabouret et regarda sa montre. Un coup d’œil au griffy, histoire de s’assurer que celui-ci en pinçait vraiment pour Poesy. «C’est bien… Elle sera sûrement moins malheureuse avec des prétendants… »

L’heure était arrivé, Icare prit quelques pincées de sel et les lacha au dessus du chaudron, une par une, en prononçant la formule mystique :

Enca deux ploblem
Déseulélalerreté sansemblème
Cé déjàhinplotègemoâmême

Icare cru entendre un petit fsshhh d’évaporation lorsque le sel touchait la solution. A la septième, il fut sûr d’avoir vu des volutes de gaz orangées s’échapper de son chaudron. Après qu’il ait mit le sel dans le chaudron, il se saisit d’une pince en bois et sorti rapidement la pierre. Il l’a posa sur une coupelle pour qu’elle refroidisse pendant qu’il rangeait ses affaires de cours.

Il se saisit de son sac et vint apporter la petite pierre, quelques minutes plus tard, au bureau de Rogue. « J’espère que je me suis pas planté quelque part… » Sur ces dernières pensées défaitistes, Icare ouvrit la porte et s’en alla du cours.

Je suce honteusement mon pouce, il saignait encore un peu, un petit tour de mouchoir et on en parle plus. Je regarde brièvement le tableau, je note les consignes de réalisation sur un parchemin que je perdrais dans les deux jours à venir, avec de la chance.

Je regarde dans mon sac, je sort mon chaudron et divers petits instruments de calcule de volume et de test de qualité mais un éclat brillant dans la salle attire mon attention. C’était sa chevelure, cascade d’obsidiennes étincelantes, qui se détachait de toutes les ignominies de la réalité. Elle était l’unicité parmi cette masse informe de communes vilenies.

Je me gifle gentiment, c’est partit, on bosse maintenant ! Je verse ardemment mon eau distillé dans le chaudron… il faut 2dl… ça fait combien en cl ? 200cl ? c’est ce qu’on nous a donné… ça pourrait être ça ? Hm… Nan c’est un piège… 1 décilitre, c’est un dixième de litre, 1 centilitre c’est un centième de litre, 10 centième de litre fait 1 décilitre ! donc je dois mettre que 20 cl ! C’est vraiment tordue ce cours !

Je balance ma pierre dedans et commence à remuer le fond de mon chaudron. Mes yeux
s’ennuyait et ne tardèrent pas à décrocher du sombre fond de mon récipient pour se fixer à la douce noirceur de la chevelure de la gryffondor de mon année…

Je raclais allégrement le fond de mon chaudron avec une ardeur inattendu, je battais à haute cadence. A peine ai-je posé mes yeux sur sa nuque dissimulé que 13 minutes 45 était passé.

– Ooh, bouse de troll ! laissai-je échapper en regardant ma montre.

J’arrête de remuer pendant 2 secondes, le temps de prendre ma baguette, allumer le feu et débouchonner la fiole de jus de citrouille. Je reprends avec force mon travail de remuage et versa à vue d’œil ce qui devait être la moitié de la fiole.

- Allez, allez, allez ! me murmurai-je inconsciemment pour me motiver.

Ça commence à bouillir, ok, le sel maintenant… euh, j’arrête de remuer aussi… Le sel …
Je me masse le front avec ma main … j’avais pas pris le sel. Coup de baguette rapide, visée, la table du professeur.

- Accio Sel !

Le sel s’élança avec force vers moi, mais perdit un peu de vitesse sur la fin. Il manqua à deux millimètres de se répandre sur le sol. Je le saisit au vol, en plaçe une pincée sur ma main et récite machinalement

-Enca deux ploblem
Déseulélalerreté sansemblème
Cé déjàhinplotègemoâmême

Hop là, on balance dans le chaudron et on répète la procédure sept fois. Des très grosses fumées oranges et vertes s’élevaient à chaque pincées de sel. C’est normal, c’est normal, c’est sûrement normal… Un bruit sourd de crissement se fit distinctement entendre sur les deux dernières. Un sourire mal assurée vient s’installer définitivement aux commissures de mes lèvres.

Je sort à l’aide d’un Wingardium Leviosa la petite pierre de marbre qui luisait de sillon orange et vert. C’est normal, c’est normal… je m’inquiète pas. Je la ramène sur le bureau de Rogue et retourne à ma place où je range toutes mes affaires. Je sens que mon détecteur ne va pas marcher, mais bon, au moins j’ai pas abandonné avant la fin, ce qui était déjà une victoire intérieure.

On verra bien ma note…